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Maria Maddalena Lonardini

Liste des sœurs décédées

Décédée le 23/01/2012

« Le Seigneur est mon berger,
rien ne me manque!
Passerais-je un ravin de ténèbres
je ne crains aucun mal,
car tu es près de moi » Ps. 22

Sœur Maria Maddalena, Teresa Lonardini, est née à Capriano del Colle (Brescia) l’11 novembre 1942 de Giuseppe et de Luigia Falappi.

Elle entre au Postulat le 10 septembre 1964. Le 8 mars 1965, elle commence son noviciat et, deux ans après, le 9 mars 1967, elle prononce ses premiers vœux.

Après une préparation professionnelle comme enseignante, en 1973 elle part pour la Nouvelle Calédonie, où elle restera trois ans, en faisant la classe à l’école primaire de la Foi et de Thio.
En juillet 1976 elle rentre en Italie pour un temps de vacance en famille et, au mois d’octobre de la même année, elle part pour le Burundi, en Afrique. Elle y restera cinq ans, en travaillant comme formatrice aux catéchuménats de Ndava, Rutana et Kiremba.
En 1982 elle revient en Italie pour un temps de vacance et de formation. L’année suivante on lui demandera de s’occuper, pour six mois, de l’éveil des vocations à Brescia.

En juin 1983, elle commence un temps de formation d’abord à Rome et, ensuite, au Canada.
En 1986 elle est nommée Supérieure Provinciale dans notre province Italie-Rwanda. Après 4 ans de ce service et un temps de repos, elle suivra des cours de Théologie et de Bible à l’Institut « Lumen vitae » en Belgique.
Elle repart pour le Burundi et en 1944 elle suit un stage d’anglais, à Nairobi, au Kenya, en vue de son service aux camps de réfugiés, en Tanzanie, où elle reste trois ans. Revenue en Italie pour un temps de repos, elle suit un autre temps de formation à Rome.

En 1999, on lui demande de devenir maitresse des novices, au Sénégal. Elle repart donc pour le Canada pour une autre période de formation. Ensuite, elle reste pour deux ans au Sénégal dans la maison du Noviciat.

A’ l’occasion du Chapitre Général de 2001, à Rome, elle est élue Conseillère Générale. Elle va rester en charge jusqu’à la fin de 2008.
Au début de 2009, elle repart pour un nouveau service dans les camps des réfugiés du Darfour, cette fois, au Tchad.
Rentrée en Italie le 3 juin 2011, on lui diagnostique une tumeur.
Sœur Maria Maddalena a vécu dans la confiance et dans la paix les longs mois pendant lesquels elle a lutté contre sa maladie. Elle aimait la vie et elle était prête à se donner encore pour tout service. Le Seigneur lui a demandé celui de la souffrance afin de participer avec Lui à l’œuvre du Salut et de la transformation de l’humanité.

Lorsque S. M. Maddalena a compris et accepté cette nouvelle Mission, encore une fois elle a voulu tout donner.

Trois jours avant sa mort, pendant un des derniers échanges fraternels avec elle, elle m’a demandé: “Pourquoi « l’heure » n’arrive pas ? » Je lui ai demandé si elle désirait vraiment que cette heure arrive et si elle se sentait prête à la rencontre avec le Seigneur qu’elle attendait si tant. En s’adressant au Seigneur, elle m’a répondu : « Oui, je suis prête Seigneur, j’ai tout donné, au moins je le crois. Viens Seigneur, je t’aime, viens!”

Sœur M. Maddalena nous a quittées dans la paix et la confiance, le lundi 23 janvier 2012 à 11h20.

Merci, Maddalena, pour le témoignage de foi et d’amour pour la Mission que tu nous as transmis même pendant ta maladie. Tu as vécu avec ténacité et courage, chaque situation que la vie te présentait. Tu as beaucoup aimé notre Congrégation et nous sommes sûres que tu as offert ta souffrance pour nous toutes, aussi.
Une de nos sœurs a retrouvé un message écrit par toi à l’occasion d’un de tes anniversaires de Profession : «… Aujourd’hui, je célèbre dans le dénuement et dans la solitude du désert, qui m’invite à rentrer en moi-même, les 44 ans de ma profession religieuse.

Je rends grâce au Seigneur et à Marie, qui avec leur fidélité m’ont aidée à ne jamais regretter d’avoir dit « Oui ». Au contraire, en faisant mémoire des bienfaits reçus, je me sens humainement comblée et spirituellement satisfaite de cette vie ».

Ton oui, jamais regretté, a retenti à nouveau dans cette période de souffrance, pendant laquelle tu as continué à t’abandonner dans les mains du Seigneur. Que de fois tu as voulu réentendre le Psaume 22 :

« Le Seigneur est mon berger,
rien ne me manque!
Passerais-je un ravin de ténèbres
je ne crains aucun mal,
car tu es près de moi »

En cette célébration eucharistique qui te présente à ton Seigneur et Pasteur, nous Lui rendons grâce pour le don immense qu’il t’a fait: la certitude de sa Présence, à côté de toi, jusqu’au dernier jour.

Il t’accueille aujourd’hui dans sa paix et dans sa joie. Que tu puisses avec Lui et avec les personnes chères qui t’ont précédée, célébrer la Fête éternelle.

Suor Grazia Anna Morelli smsm
Superiora Provinciale