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Sœur Jeanne Valiquet
27 novembre 1913- 3 novembre 2010
S. Jeanne Valiquet naquit à Holyoke, dans le Massachusetts. Ses parents, des immigrants canadiens, étaient Olivine Robert et Raoul Valiquet. La famille, une solide famille catholique, comptait six enfants. Elle entra au postulat des Sœurs Missionnaires de la Société de Marie en octobre 1931 et fit ses premiers vœux le 8 septembre 1934 . Un mois plus tard, elle embarquait pour Tonga sur le Mariposa et elle arriva à Ma’ufanga en novembre.
S. Jeanne n’avait que 21 ans et elle était pleine de vie et d’enthousiasme. Elle entreprit l’étude du tongien et s’attacha chaque jour davantage aux habitants de l’île. Au noviciat, elle avait reçu le nom de « Sr Mary Flavien » mais, comme ce nom ne sonnait pas bien en tongien, elle décida de se faire appeler « Sr Malia Flaviana ».
Les Sœurs qui l’ont connue à Tonga, il y a bien longtemps, disent qu’elle était tout entière donnée aux gens de l’île, tenant auprès d’eux, comme c’était souvent le cas alors, non seulement le rôle d’infirmière ou d’enseignante, mais des deux à la fois et de bien d’autres choses encore, comme l’intendance, la collecte de fonds, etc… Elle se faisait conseillère et consolatrice et, parfois, mère de substitution pour les pensionnaires. Elle était artiste et musicienne et, jusqu’à sa mort, elle aima chanter des chansons et des cantiques de Tonga, et même danser…depuis sa chaise roulante ! Les Tongiens lui rendaient bien son affection et nous avons su qu’il existait une chanson populaire « Lose o’ Holyoke », « La Rose de Holyoke », la ville du Massachusetts où elle avait vu le jour.
Pendant ses 22 années à Tonga, S.Jeanne fut souvent supérieure locale, à Vavau, Houma et Mua. En 1956, elle revint aux USA pour la première fois afin de faire son « Second Noviciat » à Framingham. Après quoi, elle partit au Canada pour étudier encore pendant deux ans et passer un diplôme d’économie domestique.
De retour à Tonga, elle reprit l’enseignement à Maufanga et Mua. Dix ans plus tard, elle retourna en Amérique pour un congé et des études de Community Development et de Credit Unions à l’Université François-Xavier, en Nouvelle Ecosse.
En 1977, S. Jeanne quitta définitivement Tonga et fut transférée dans la Province d’Amérique du Nord. Même si elle réalisait bien que c’était le moment de le faire, cela lui fut un vrai sacrifice de partir car elle aimait beaucoup Tonga et ses habitants.
Avec le ressort, la joie et l’enthousiasme qui la caractérisaient, elle se lança à fond dans le secteur Activités de la maison médicalisée de Maristhill à Waltham. Elle était douée pour les travaux artistiques et artisanaux et mit ces dons au service des résidents. Elle poursuivit cette occupation pendant 12 ans avant de « prendre sa retraite » en 1989. Au 62 Newton Street, elle fut plusieurs années chargée de la sacristie.
En 1994, S. Jeanne fut aux anges quand quelques-uns de ses anciens élèves de Tonga l’invitèrent à fêter son jubilé de diamant en Californie. Elle retourna encore en Californie en 1998 et passa quelques mois à Menlo Park avec S.Sofia.
Peu à peu, sa santé se dégrada et, vers la fin de 2003, elle entra à Maristhill comme résidente. L’un des grands bonheurs de sa fin de vie fut qu’il s’y trouvait plusieurs smsm de Tonga avec qui elle pouvait parler dans la langue qu’elle aimait tant, chanter des chants et des cantiques de là-bas, et qui lui amenaient des Tongiens pour la voir.
Ces dernières années, elle fut plusieurs fois à deux doigts de la mort, mais on aurait dit que la musique de Tonga la ressuscitait. Finalement, elle partir très vite. Le 3 novembre, à 7 h. 15, alors qu’on lui faisait sa toilette du matin, elle rendit le dernier soupir. Tous ses frères et sœurs étaient morts avant elle, mais plusieurs nièces et neveux vinrent avec leur famille célébrer sa vie « joyeusement donnée à Dieu, pour le Royaume, dans l’esprit de Marie » (Const. 23).
Qu’elle continue à chanter et à danser de joie devant le Seigneur au banquet éternel !
S. Virginia Fornasa smsm
Assistante Provinciale