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Margaret Pearl Duvall

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Décédée le 06/09/2010

Sœur Margaret Pearl Duvall
3 Avril 1930 – 6 Septembre 2010

Margaret Pearl Duvall naquit à Morgansfield, dans le Kentucky, le 3 avril 1930. C’était la dernière des 12 enfants de Pearlie Agnes (McBride) Duvall et de John William Duvall. A son enfance et à sa jeunesse passées dans le Kentucky et l’Indiana, Margaret Pearl devait d’avoir bien les pieds sur terre et d’être dotée du bon sens pratique qu’ont en général les gens de la campagne. Au contact de ses nombreux frères et sœurs, elle avait appris à vivre en communauté et à affirmer sa personnalité.

Margaret Pearl entra chez les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie en 1848, au mois de juillet. Elle fit ses premiers vœux le 2 février 1951, à Bedford, dans le Massachusetts. Pendant longtemps, elle porta le nom de S. Mary Georgiana.

Après sa profession, elle alla dans une école de cuisine Ses dons d’excellente cuisinière et de maîtresse de maison lui servirent bien dans beaucoup des postes auxquels elle fut nommée ultérieurement : le séminaire mariste à Staten Island (1951), le noviciat des Pères maristes de Rhinebeck (New York), de 1963 à 1970 et dans nos communautés smsm à Hawaï, Framingham, Lowell et Newton Street. Vers la fin de sa vie, à Ste Mary, (2001-2010), elle aimait encore inviter des sœurs, faisant elle-même la cuisine de A à Z.

De 1953 à 1957, elle fut chargée de la catéchèse à la paroisse mariste « Etoile de la Mer » d’Honolulu, à Hawaï. Après les années qu’elle passa à Rhinebeck, elle prépara un Certificat d’Enseignement Religieux dans l’Ontario, au Canada, puis se porta volontaire pour le Pérou en 1972.

Les 3 ans qu’elle passa dans la jungle d’Amazonie furent pour elle une expérience précieuse : elle y connut, en effet, des situations difficiles et des conditions de vie primitives du fait qu’elle se trouvait loin de tout. Des problèmes pulmonaires commencèrent à lui empoisonner la vie et, quand elle se mit à cracher du sang, elle alla à Lima pour y être opérée. A la fin de 1975, pour raison de santé, elle revint à Lexington, dans le Massachusetts.

Comme son bon sens et sa perspicacité ne passaient pas inaperçus, on lui demanda souvent d’occuper des postes de leadership aux niveaux local et régional. Dans les rassemblements ou les chapitres, on pouvait toujours compter sur elle pour soulever la question que personne n’osait poser ou pour aborder le problème qui mettait mal à l’aise. Ce faisant, elle nous aidait à être vraies. Peut-être est-ce aussi ce don qui l’amena à se former au service d’accompagnement spirituel, au Centre Cambridge en 1983.

Une foule de gens voulaient être accompagnés spirituellement par elle. Au début, elle exerça ce ministère depuis l’Annexe de Waltham où elle résidait, et elle continua à le faire depuis St Mary’s Apartments quand elle y entra. Pendant de nombreuses années, elle passait une partie du mois à donner des retraites ou faire de la direction spirituelle à Mercy Retreat Center, à Madison, dans le Connecticut. Ce fut une grande joie pour elle d’aller au Pérou donner une retraite à nos sœurs. Beaucoup d’entre nous purent apprécier la sagesse et la discrétion de son accompagnement.

Tous les ans, Sœur Margaret allait chez les siens, dans l’Indiana, et restait tout le mois de juillet avec eux pour les aider. Comme elle était la plus jeune, il y avait toujours quelqu’un qui avait besoin d’elle et elle se donnait beaucoup à sa famille. Elle revenait souvent avec des fruits à conserve et, chaque année, pour Thanksgiving, toutes les communautés avaient droit à leur pot de confiture maison. Elle était pleine d’idées pour faire les bouquets, créer des cartes postales et jouer de la guitare.

Depuis 1975, elle était suivie par un pneumologue. Elle avait beaucoup de mal à respirer et fit de multiples infections en 2007 et 2009. Pour finir, elle en fit une en avril 2010, d’une forme incurable, qui la conduisit peu à peu à la mort, le 6 septembre à Maristhill, à Waltham.

S. Margaret Pearl était pleine de créativité, c’était une femme d’intérieur accomplie et très douée pour le contact. Le divin Potier fit passer cette riche personnalité au feu de la souffrance. Relevant tous les défis, cherchant Dieu ardemment, elle devint ainsi capable de guider les autres afin de les rendre plus vrais.

Au revoir, Margaret Pearl, merci pour ce que vous avez été et merci aussi de nous inciter à donner le meilleur de nous-mêmes.

S. Judith Sheridan, smsm
Provinciale

Traduction S. M. Pascale Germain, smsm