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Sœur Mary Anthony (Estelle Gallant)
13 octobre 1915- 2 septembre 2010
Estelle Gallant est née le 13 octobre 1915 à Worcester, Massachusetts. C’était la fille d’Estelle Bond et de James Gallant. Elle avait 2 frères et trois sœurs. La famille était foncièrement catholique.
Estelle a toujours été très volontaire. Elle le prouva dès l’âge de sept ans, en traversant à la nage le Lac Quinsigamond, ce qui lui valut une notoriété immédiate. Dans les soirées ou les activités paroissiales c’était quelqu’un de très populaire si bien que beaucoup de gens tombèrent des nues quand elle décida d’entrer chez les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie, le 15 février 1941, et qu’elle fit ses premiers vœux à Bedford (Massachusetts) le 15 août 1943.
Après sa profession, S. Mary Anthony fit des études à Emmanuel College. Puis elle fut nommée directrice d’Alofa Malia Club, une association de jeunes femmes qui ne manquaient pas d’ambition et qui organisaient des activités afin de récolter des fonds pour aider les missions des smsm. Elle travailla aussi au « bureau des timbres », qui représentait une autre source de revenus pour nos Sœurs en ce temps-là.
En 1948, elle fut envoyée à Samoa. Elle enseigna à Savalalo d’abord, puis à Leone. En 1951, elle revint dans le Massachusetts afin de s’occuper de la procure pour les sœurs en mission. Elle était réputée pour sa capacité à trouver de l’argent et à bien le gérer. C’était précieux à cette époque où la congrégation se débattait au milieu de bien des difficultés.
En 1970, on l’envoya à la léproserie de Spanish Town, à la Jamaïque, dans les Antilles. Elle y occupa le poste de comptable et se fit beaucoup d’amis parmi les malades en s’occupant de leurs comptes et de leurs besoins en argent. Quand la léproserie ferma, la sœur fut nommée à Kingston et elle travailla à St Joseph Hospital. Mais, en 1977, on fit appel à elle pour aider à l’économat de la Province et pour reprendre la présidence d’Alofa Malia Club.
Si on veut schématiser la vie de S.M. Anthony, on peut dire qu’elle était remarquable pour collecter des fonds, pour bien gérer et pour communiquer. Même si elle ne passa « en mission » que 10 années sur les 60 que compta sa vie religieuse, elle se donna sans compter, « à l’arrière », pour soutenir la mission de la congrégation. Elle était vraiment un « lien de communion » pour les smsm dispersées dans le monde, en leur envoyant des petits mots et des blagues.
En 2003, elle fit une infection à la suite d’une opération du genou et fut admise à Marist Hill. Beaucoup se demandaient comment une femme aussi pleine de vie pourrait supporter le confinement. Mais pas un instant, elle ne considéra cette maison comme un lieu coupé de la vie. Elle ne se plaignait pas, mais disait que Dieu lui avait accordé cette retraite pour développer en elle la contemplation et la spiritualité. Beaucoup de gens qui venaient la voir étaient émerveillés de sa joie et repartaient avec plus de courage.
S. M. Anthony continua sa mission en participant de façon très active à la communauté de Maristhill. Elle fut élue présidente du Conseil de la Résidence et elle téléphonait souvent à ceux qui étaient à la tête pour les inviter à des réunions où ils pourraient répondre aux problèmes des résidents. Elle avait un sens aigu de la justice et désirait être la voix des plus vulnérables. Elle voulait que Maristhill soit le meilleur endroit pour se faire soigner.
S. M. Anthony ne se lassait jamais de lire. Sa bibliothèque était remplie des écrits des Papes, des livres de spiritualité qui venaient de paraître et de toute une collection de romans d’Agathie Christie. Devenue grabataire, elle avait organisé sa chambre en bureau d’où elle continuait à envoyer des petits mots aux sœurs, surtout à celles qui étaient très loin, aux professes de vœux temporaires, aux anciennes d’Alofa Malia, à ses amis, à sa famille. Elle pensait toujours aux autres. Cela ne l’empêcha pas de tomber des nues, en juillet dernier, quand un tas de sœurs lui écrivirent des quatre coins du monde pour lui promettre de prier pour elle avant son amputation de la jambe. Ces messages de soutien ont beaucoup compté pour elle pendant les dernières semaines.
Nous ne vous oublierons pas, S. M. Anthony et nous vous demandons de prier pour nous. Obtenez-nous la grâce de persévérer dans notre vocation et un grand amour missionnaire pour les autres. Vous nous avez montré comment toucher le monde depuis une chambre de malade. Puissions-nous toucher le monde là où nous sommes avec la même audace et la même abnégation que vous.
S. Judith Sheridan,smsm
Provinciale
Traduction Sœur M. Pascale Germain