Marie Célestine Peyrouzat

Liste des sœurs décédées

Décédée le 16/02/2010

Sœur Marie Célestine est née le 5 avril 1915 à Yssac-la-Tourette dans le Puy du Dôme, d’une famille très chrétienne. Elle avait un frère, qui est décédé en juillet 2009, et une sœur qui, âgée n’a pas pu venir pour les funérailles. Sa famille lui était très chère.

Par sa mère, Marie Marmoiton, elle avait un lointain lien de parenté avec le Frère Blaise Marmoiton qui faisait partie de la première équipe de missionnaires arrivés à Balade, en Nouvelle-Calédonie le 19 décembre 1843. Il mourut martyr le 19 juillet 1847.

Le 14 avril 1944 elle entre au Postulat des Sœurs Missionnaires et fera profession religieuse le 24 septembre 1946. A cause de la guerre et de l’occupation de la maison de Sainte Foy, elle fera toute sa formation en Isère, à Estrablin, la vie n’y était pas facile.Elle part de Marseille pour la Nouvelle-Calédonie le 22 juillet 1948.

A part de brefs retours France, elle y passera 38 ans, rendant des services d’enseignante ou de maîtresse de maison. En décembre 1948 elle enseigne à Thio puis successivement : à Bourail, Lifou, Maré, Bélep, Canala et à nouveau à Thio.

En 1964 elle revient en France pour son premier congé et son Second Noviciat. Elle y reviendra ensuite en 1973 en 1981. Entre temps, elle continue de servir la mission de Nlle Calédonie à Tyé, Bondé, Mont Mou, Ouvéa, La Foa, Paita. En 1981 elle participe avec joie à un mois de renouveau spirituel pour le 3ème âge, organisé au Mont-Mou en Nlle-Calédonie.

En 1984 elle est nommée à notre maison de retraite de Saint Louis et demande, en 1986, de rentrer en France pour venir en aide à sa mère âgée. Au décès de sa mère, sa santé s’étant détériorée, elle demande à rester définitivement en France.

Elle est accueillie à Sainte Foy où elle mène sa vie de retraitée. Tant qu’elle a pu marcher, elle alla visiter les résidents de l’Hospice de l’hôpital de Saint Foy. Ses problèmes de santé n’ont cessé d’augmenter.

Le 26 octobre 2007, elle se casse le col du fémur et, après une hospitalisation à Lyon Sud, elle est transférée à l’Hospice Sainte Eugénie, puis le 18 février 2008 dans la maison médicalisée des Sœurs du Cénacle, juste à côté de la Basilique de Fourvière. Son état demandant des soins que nous ne pouvions plus assurer.

Ce départ de la communauté fut particulièrement dur pour elle. Peu à peu elle s’adapte et reconnait qu’elle est bien soignée. Nous remercions les sœurs du Cénacle et le personnel soignant qui l’ont soignée et accompagnée pendant deux ans, avec générosité et compassion.

Sœur Marie Célestine était lente et précise, tout devait être bien rangé ! Elle ne se mettait pas en avant, reconnaissante pour les visites ou les services. Elle était fidèle, attentive aux personnes qu’elle rencontrait et les portait dans la prière.Ces dernières années ont été des années de souffrances physiques et morales.

Vendredi 12 février, comme elle était davantage fatiguée, elle reçu le sacrement des malades. Son neveu Marc et une nièce se trouvaient en visite auprès d’elle, elle était semi-consciente mais heureuse d’être entourée.

Mardi soir, à 20H30, elle s’éteignait, allant à la rencontre du Seigneur et de Marie qu’elle a si souvent prié. Ses funérailles ont eu lieu vendredi matin dans la chapelle de la communauté. Ses neveux et petits-neveux étaient présents.

Je termine avec un verset d’un chant de la messe :
« Le jour ne peut se cacher plus longtemps ;
L’hiver ne peut que céder au printemps.
Tu sais, mon nom, mon Seigneur, Tu m’attends ;
Tu sais mon nom, mon Seigneur, Dieu vivant. »

Sœur Marie-José de Préville
Provinciale