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Intentions de Prières du Saint Père
Elle est une rose éclatante dans la lumière matinale, qui pousse
le cœur à dire au Créateur :que c’est beau !
Elle est le soleil sur la mer, qui invite le cœur à se tenir en présence
de la beauté divine qu’elle recèle.
Elle est la brise légère, qui appelle le cœur à danser de joie et de gratitude envers Dieu, l’Esprit qui habite la création.
Elle est le rire, qui vibre dans les cœurs las et tourmentés de la communauté, semant la paix et la sérénité.
(Extrait d’un poème de Sr Louise Runne smsm dédié à Lusia)
Naissance à ce monde-ci : 25 juin 1963
Profession religieuse : 28 avril 1991
Naissance à la Vie Eternelle : 9 janvier 2010
Sœur Lusia Tuimavave naquit dans une famille dont les membres étaient très proches les uns des autres. Ils étaient 14 enfants, 7 filles et 7 garçons. Lusia, la deuxième de la fratrie, était l’aînée des filles, ce qui faisait reposer sur ses épaules la lourde responsabilité d’aider ses parents et de s’occuper de tous ses frères et sœurs.
Elle avait 16 ou 17 ans, lorsqu’elle exprima pour la première fois le désir d’être smsm. Son père lui demanda de commencer par travailler pour aider à payer les études de ses frères et sœurs. A 21 ans, elle alla en Nouvelle-Zélande, trouva un emploi et « travailla très activement et pendant de longues heures », comme l’écrit dans une lettre de références l’un de ses employeurs, en 1988. En même temps, Lusia suivait des cours dans une Ecole Technique et obtint, en 1988, un diplôme d’état en mathématiques, anglais et dactylographie. Elle aida ses parents à payer les études de 9 de ses frères et sœurs avant d’entrer au postulat en 1988
Pendant le peu d’années qu’elle a vécu, Sr Lusia a travaillé dans les endroits suivants :
- En 1991, après sa première profession, à Béthanie, en Nouvelle-Zélande, auprès des sœurs âgées et malades.
- De 1992 à 1993, comme enseignante, à l’école primaire de Savalalo à Samoa.
- En 1994, elle entre à l’Ecole Normale de Corpus Christi, à Fidji, et obtient son diplôme en 1996. Elle retourne ensuite à l’école primaire de Savalalo et y enseigne 2 ans.
- Directrice de l’école de Lepua, aux Samoa Américaines.
- En 2000, elle répond à l’appel pour la mission du Kiribati et enseigne à l’école secondaire de St Louis pendant 7 ans. Elle se donne entièrement aux élèves. En même temps, elle aide individuellement tous ceux qui ont arrêté leurs études à St Louis et ont des problèmes pour les continuer à USP. Elle était toujours disponible pour eux.
- En 2004, elle suit des cours à l’Université Catholique de Sydney en vue d’obtenir un diplôme en Education. De là, elle retourne à Kiribati jusqu’à son élection comme conseillère provinciale en 2008.
Sr Lusia aimait Kiribati et elle aimait enseigner. Elle était douée pour l’enseignement et ses élèves l’aimaient beaucoup. Même quand elle était alitée et que les effets de la chimio pour son cancer la fatiguaient, elle aidait par Internet les étudiants de Kiribati qui étaient en Australie.
Pendant qu’elle était conseillère, elle retourna à Kiribati en août 2009 pour remplacer à St Louis Sr Kateia Kaikai qui devait faire une retraite de 30 jours à Fidji. Le 22 septembre, elle revint à Sydney avec un cancer et fut transportée directement à l’hôpital. Son état se détériora peu à peu et elle démissionna de son poste de conseillère en octobre 2009.
Entre ses rendez-vous médicaux et ses chimio, Sr Lusia prenait le temps de faire le catéchisme et de préparer aux sacrements des petits Samoans.
Elle était très proche de sa famille et en parlait souvent avec beaucoup d’amour. Elle disait : « Je suis proche de mes frères et sœurs parce que je m’occupe d’eux tous. »
Pendant les dernières semaines de sa vie, son frère Mickaele, un Père Mariste, vint souvent la voir de Samoa et plusieurs fois il célébra la messe dans sa chambre à l’Unité de Soins Palliatifs de l’Hôpital St Joseph à Auburn. Lusia chantait avec les autres les si belles mélodies des cantiques de Samoa.
Sa sœur Selelina vint de Nouvelle-Zélande avec des cousines religieuses de Nazareth pour être avec Lusia pendant les derniers jours de sa vie. Un autre frère vint des Etats-Unis, mais Lusia mourut 2 heures avant que l’avion n’atterrisse à Sydney. Son autre sœur, Evelyn, d’Hawaï, se préparait aussi à venir, mais Lusia mourut avant son arrivée.
Son frère Pio s’était installé à Sydney un an plus tôt avec sa famille ; ainsi elle fut bien entourée par sa famille naturelle et par sa famille religieuse pendant sa maladie et au moment de sa mort.
Pendant tout le temps qu’elle a été malade, on l’a rarement entendue se plaindre même si c’était dur pour elle d’accepter de quitter cette terre alors qu’il y restait tant de choses à faire pour Dieu. Elle a traversé l’épreuve de la maladie avec un courage héroïque et elle reste un modèle pour nous.
S. Lusia savait que l’heure d’aller vers Dieu était proche pour elle et c’était dur à accepter. Le dernier mot qu’elle dit avant de s’enfoncer dans le silence fut : « Merci. »
Tu connais mon chemin, tu sais mon heure,
avec amour, je mets mes mains dans les tiennes.
ton plan est parfait :il jaillit de ton cœur.
Tu connais le chemin : ton chemin c’est l’amour.
(Extrait du cantique de Michael Herry fms,
chanté pour les funérailles de Sr Lusia)
Merci, Sr Lusia, pour le don de vous-même que vous avez fait à la congrégation et à la vie. Vous allez nous manquer.
Puissiez-vous maintenant reposer dans la paix de Dieu.
Sr Louise Runne smsm
Traduction Sœur Marie Pascal smsm