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Intentions de Prières du Saint Père
Sœur Mary Paulita, née Julia Schneller, le 31 mars 1917, à New York, est décédée paisiblement le 30 mars 2009 à la Résidence Elizabeth Seton à Wellesley, MA. Ses deux frères sont morts avant elle. Sa sœur Béatrice, csj, est dans une maison de retraite à New York.
Parmi ses papiers, j’en ai trouvé un intitulé : « QUELQUES REFLEXIONS SUR LA RESURRECTION ». Par ces mots, elle a vécu ses derniers jours dans un paisible abandon.
« Je ne peux pas me rappeler si c’est le poète W.H. Auden, ou T.S. Elliot qui écrivait : « Nous naissons à la vie dans un cri mais nous la quittons dans un gémissement ». La première partie de cette phrase est peut-être vraie mais, si comme dit Saint Augustin, nous sommes le peuple de la Pâque, notre dernier soupir ne sera pas un gémissement mais un joyeux ALLELUIA car le Seigneur est toujours fidèle à ses promesses et nous dit : «N’ayez pas peur ».
Enfin, le Cantique des Cantique 8,6 décrit « L’amour est fort comme la mort » mais la Résurrection prouve que l’amour de Dieu est plus fort que la mort. Nous sommes en sécurité et sans inquiétude dans l’amour de Dieu parce qu’il n’a pas de limite. Tous nos péchés sont noyés dans son amour. »
Sœur M. Paulita baignait dans la poésie et la littérature. Elle a obtenu sa Licence en littérature à l’Université de Victoria, Wellington, N.Z., suivie d’une maîtrise en Education en 1969. Elle a ensuite été affectée comme professeur de littérature anglaise au collège Corpus Christi à Suva, Fidji. De nombreux courriels de nos sœurs témoignent de ses talents d’enseignante, intéressante et engagée.
Mon objective est de mentionner son talent littéraire qui va au-delà du simple cadre de l’enseignement. Dès ses débuts, son travail dans le secrétariat est à noter, y compris: à la pastorale vocationnelle, au Département Mission, à la superintendance médicale de la léproserie de Makogai à Fidji, au Conseil provincial, en tant qu’animatrice du Club Alofa Malia dans MA., à l’Association de la Mission Catholique Américaine, à plusieurs Chapitres et comme Auteur, en enregistrant l’histoire orale de trois de nos sœurs.
De sa Mission à la Léproserie centrale de Makogai, elle écrit :
« J’y ai moi-même travaillé environ 15 ans. Quand je suis arrivée à Makogai (ne pas confondre avec Molokai à Hawaï) en 1951, nous avions plus de 750 patients qui venaient du Sud-est du Pacifique. Ils appartenaient à au moins 13 groupes ethniques différents. Tous étaient très malades et la plupart d’entre eux avaient des plaies suppurantes. Les 18 SMSM de l’équipe d’infirmières, passaient chaque matin plusieurs heures aux pansements… Les sulfamides, introduits l’année même de mon arrivée, ont révolutionné le traitement de la maladie. Les œdèmes désenflaient, les plaies commençaient à guérir, la force et le bien-être revenaient. Finalement, les malades allaient mieux et on leur permettait de retourner chez eux, dans leurs îles ».
En 1995, S. M. Paulita s’est retirée à Rocky Creek Village à Tampa, en Floride. C’est à cette époque qu’elle écrivit : « Je fais face à la réalité et quoique mes espoirs, mes rêves et mon zèle soient encore bien vivants, mon énergie décroissante m’invite à passer du FAIRE à l’ETRE… Je suis très contente de pouvoir encore réaliser de petites choses (en particulier le journal de Rocky Creek Village) et de témoigner avec beaucoup d’espérance de la miséricorde et de l’amour du Seigneur, à la manière de Marie, de toutes les façons possibles. S’il y a une diminution d’activités, peut-être est-elle compensée par plus de temps donné à la prière et une relation plus intime avec Dieu.»
En 2006, S. M. Paulita fut nommée à la Résidence Marillac où, devenue dépendante, elle a continué sa mission d’ETRE.
Tu nous manqueras, chère Paulita. Tu es restée toi-même jusqu’au bout, attentive à ceux qui étaient dans le besoin.
Nous te remercions pour tes 62 ans de vie SMSM et pour ton amour de la Congrégation. Prie pour nous du haut du ciel et obtiens-nous un peu de ton aptitude à « bien vieillir» et «à mourir dans la paix ».
Unie en Marie
S. Judith Sheridan, smsm