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Intentions de Prières du Saint Père
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Intentions SMSM, les besoins de l’Eglise, la congrégation et le monde
04/11/2024
Intentions de Prières du Saint Père
Naissance : 31 décembre 1928
Profession: 9 mars 1954
Décédée : 17 juin 2022
Elle est baptisée dès le lendemain. Après ses études primaires, en tant qu’aînée de la famille, elle aide son père aux travaux de la ferme tout en suivant des cours ménagers agricoles par correspondanceréussit le CAP Familial Ménager Agricole. dans une école d’Angers.En 1949, elle
Elle arrive au postulat au 41 chemin du Signal en septembre 1951. A l’entrée au noviciat, le 8 mars 1952, elle reçoit le nom de S. Marie Heiric (celui de son village natal). Elle prononce ses vœux le 9 mars 1954.
Deux mois après sa profession, elle fait un stage de monitrices de colonie de vacances avec S. M. Charlotte LEDUC à Francheville. En septembre, elle commence ses études secondaires à la Favorite et obtient le brevet élémentaire en 1956. Aussitôt après, elle part à Oued El Alleug. Elle ne reste en Algérie que très peu de temps mais ce séjour la marquera beaucoup. Elle est particulièrement angoissée par la situation tragique de la guerre d’indépendance.
L’année suivante elle prend le bateau pour les Nouvelles-Hébrides et arrive à Port-Vila en décembre. Elle enseigne d’abord à Jeanne d’Arc, jusqu’en 1961 puis à Melsisi où elle prépare par correspondance le CAP d’aptitude à l’enseignement. Elle l’obtient en 1964. Elle revient en France en 1971 pour le second noviciat à Ste Foy et les trente jours puis la visite en famille ; elle suit alors des stages de math modernes à Nantes, ensuite, elle a six mois de recyclage à la Faculté Catholique de Lyon.
En 1972, elle repart aux Nouvelles-Hébrides et après un court remplacement à l’école Ste Thérèse de Santo, elle est directrice de l’école primaire à Walarano, supérieure de la communauté.et conseillère régionale. En 1978, après l’arrivée des sœurs Dominicaines qui remplacent les SMSM, elle revient en France
A son retour en Océanie, elle est déléguée au Chapitre Provincial de 1979. En 1980, elle va étudier l’anglais en Nouvelle Zélande, ce qui lui permettra d’être traductrice aux assemblées SMSM.
En 1981, elle est à Port-Vila, Régionale du Vanuatu et Conseillère Provinciale d’Océanie.
En 1983, elle va au Pérou pour être traductrice au CGE.
En 1986, retour en France. Après son congé en famille, elle va au CREX/AVEX d’Ecully pour une formation Media Europe. Elle obtient le diplôme supérieur en communication sociale qui changera sa vie. Elle s’occupera du journal diocésain du Vanuatu et sera la photographe attitrée des rencontres smsm ! En 1987, elle est à Rome pour le Chapitre Général, traduction et media. Elle a beaucoup aimé cet apostolat. Il fallait voir sa joie et sa fierté d’avoir réussi de belles photos pour confectionner des cartes postales ou réaliser de magnifiques albums d’arbres aux quatre saisons ou des calendriers. Plus tard, elle remportera même un prix des photographes de Sainte Foy !
En octobre 1988, elle est nommée au Foyer Nabanga, au Vanuatu. D’abord, supérieure de communauté, elle est ensuite assistante régionale tout en assumant des tâches communautaires et les medias. En 1994, elle est à Rome pour le Chapitre Général, traduction et media puis retour au Foyer Nabanga. Et en 1996, elle est traductrice au CGE d’Auckland.
Après son congé en Europe en l’an 2000, elle est de nouveau au Foyer Nabanga, responsable des medias diocésains. Elle va à Rome pour le Chapitre Général de 2001 qui se tient en même temps que les chapitres Généraux des autres congrégations de la Famille Mariste. Elle se réjouit d’être présente à l’audience papale à Castelgandolfo !
En 2002, elle retrouve au Vanuatu, son Foyer Nabanga et ses medias, mais ce ne sera pas pour longtemps.
Elle rentre définitivement en France le 12 mars 2005 pour des soins longs et délicats dont plusieurs interventions chirurgicales au visage.
Puis ce sera la retraite active à Sainte Foy. Elle s’occupe du site internet, continue sa fabrication de cartes postales, participe à des activités paroissiales : elle est membre d’une équipe de quartier qui se réunit régulièrement pour la prière et la réflexion. Elle rend visite à des malades.
Et surtout, elle marche beaucoup. Elle a même un petit appareil qui lui permet de voir la distance parcourue ! S. Marie Luc va avec elle mais elle tombe une fois dans la rue de Verdun, et Renée ne peut plus l’emmener. Ces marches sont l’occasion de nombreuses photos et de riches rencontres : elle fera beaucoup de connaissances dans le quartier. C’est pourquoi quand on croise quelqu’un dans la rue, c’est surtout d’elle que l’on demande des nouvelles. C’est la plus connue des sœurs du Signal.
Mais peu à peu, son état de santé s’aggrave, elle ne peut plus assumer les services communautaires. Elle se lie d’amitié avec ses « kiné successifs ». En mai 2022, elle est hospitalisée quatre jours pour des problèmes respiratoires. A son retour, elle ne marche plus. Mais bientôt, elle reprend le déambulateur pour venir à la salle à manger, à la bibliothèque et à la chapelle.
Elle aime beaucoup participer à la messe et l’office communautaires et au chapelet. Elle veut qu’on lui marque les pages pour lire la 1ère prière d’intercession. Elle aime venir au réfectoire même si elle a des difficultés pour manger et geint beaucoup.
Les derniers jours, elle ne peut plus descendre. Mais elle est beaucoup plus calme et ne se plaint plus du tout. Elle s’éteint le vendredi 17 juin : S. Athanasie et S Male sont auprès d’elle. Elle fait deux pas dans la chambre, au troisième, elle s’affaisse ; les sœurs la remettent au lit et elle rend le dernier soupir à 20 h 15.
Elle rejoint alors son Seigneur qu’elle a voulu servir et aimer toute sa vie. Que Notre Dame de l’Espérance l’accueille avec ses parents qu’elle invoquait si souvent et tous ceux qui l’ont précédée.
S Renée a toujours beaucoup aimé les siens. Elle affectionnait les calendriers que ses neveux lui offraient chaque année avec des membres de la famille à chaque mois. Elle affichait dans sa chambre les photos de ses petits-neveux et nièces et les cadres de ses parents trônaient sur son bureau.
Elle est restée fidèle à ses amitiés. On ne compte pas les amis qui lui écrivaient, lui téléphonaient ou lui rendaient visite, malgré ses lamentations sur sa maladie qui, à la fin de savie, occupaient parfois tout le temps du partage.
Peut-être regretterons-nous notre manque de patience envers elle quand elle geignait trop fort, en particulier à table. Mais nous sous souviendrons surtout de son amour de la nature et de sa participation à “Laudato Sii” !
Les Sœurs du « 41 »