Soeur Marie Claudia SANTSCHI

Liste des sœurs décédées

Décédée le 19/09/2022

         Naissance : 29 novembre 1926

         Profession: 8 septembre 1946

         Décédée :    19 septembre 2022

Sœur Marie Claudia est née le 29 novembre 1926 à Dijon dans une famille chrétienne et unie. Elle est baptisée le 19 décembre de la même année. Elle a toujours prié et gardé une grande affection pour toute sa famille. Une des grandes joies de cette dernière année a été d’avoir pu participer à une rencontre familiale à Saint Amour du Jura qui lui a permis de revoir une partie de sa famille.

Elle entre au postulat en mars 1946, puis, à son entrée au noviciat, elle demande le nom de Claudia en souvenir de son frère aîné, Claude mort à la guerre.

Elle fait profession le 8 septembre 1946 à Gémens, en Isère et fera ses vœux perpétuels aux Nouvelles-Hébrides le 8 septembre 1954.

Après sa profession, elle restera quelques années en France pour parfaire sa formation et en 1949 elle réussit son Brevet Elémentaire.

En 1952, elle arrive aux Nouvelles Hébrides et enseigne à Port-Vila, elle s’invertie aussi avec S. M. Thérèse pour lancer le mouvement « Âmes Vaillantes ».

En 1956, elle part pour l’école Ste Thérèse à Santo puis de nouveau à Port-Vila en 1961.

En 1966, elle fait en France une retraite de 30 jours au Cénacle de Paray le Monial.

En 1971 elle est nommée à Montmartre pour être responsable de l’internat  

Après un congé en famille, elle vient à Sainte Foy où elle rend service tout en prenant des cours de dactylographie.

De 1976 à 1980, elle est à la Maison Générale, à Rome, pour aider au niveau du secrétariat et de la maison.

Avant un nouveau départ, elle refait une retraite de 30 jours et suit des cours à la catho de Lyon sur les évangiles.

A son retour en Océanie, en 1981, elle est nommée à la maison provinciale en NouvelleCalédonie où elle rend service et fait de la catéchèse à l’Eglise St Jean Baptiste.

En 1984 elle retourne aux Nouvelles-Hébrides, devenues le Vanuatu à l’indépendance en 1980 et enseigne en classe  familiale, son contact avec ces grandes adolescentes est très bon. Travail qu’elle continuera jusqu’en 1991, temps entrecoupé d’un congé en France.

En 1992, elle retourne en Nouvelle-Calédonie mais alors pour aider au noviciat où elle rend divers services. En 1998, c’est à nouveau à la maison provinciale qu’elle rend service tout en faisant de la catéchèse. 

En 2004 elle revient définitivement en France, tout d’abord au Point du Jour, à l’époque,  maison d’accueil de nos sœurs étudiantes, puis, en 2007 dans la communauté de Sainte Foy qu’elle n’a plus quittée.

Durant ces dernières années, de nombreux problèmes de santé se sont ajoutés les uns aux autres, mais, elle reprenait toujours le dessus, avec une grande volonté de vivre.

Sœur Marie Claudia avait un contact facile, elle aimait les rencontres et était ouverte sur le monde. Elle ne manquait jamais les informations TV qui alimentaient sa prière. Fidèle chaque jour à suivre la messe télévisée quand nous ne l’avions pas à la communauté et l’aprèsmidi au chapelet de Lourdes. En communauté elle a toujours été une compagne agréable, accueillante, discrète, toujours très soignée sur elle-même.

La veille de son décès elle a circulé, regardé la TV, juste un peu contrarié par une panne de l’ascenseur, rien ne nous laissait penser à un départ aussi rapide. Mais lundi matin à 5h30, elle a appelé. S. Malekalita a appelé le SAMU et les pompiers mais rien n’y a fait, à 7h 30 elle nous quittait, victime d’un infarctus.

Ses longues années au service de la mission, par l’action puis par la prière nous donne l’assurance qu’en passant sur l’autre rive, elle a reçu l’accueil du bon et fidèle serviteur.

La messe des funérailles a eu lieu dans notre chapelle du 41 chemin du signal, célébrée par le père Bernard Boisseau, S.M. Sa famille était venue nombreuse pour l’accompagner jusqu’en sa dernière demeure.

Les témoignages des membres de sa famille comme les condoléances qui arrivaient d’un peu partout de ceux et celles qui l’avaient connues mettaient tous l’accent sur cette sœur accueillante, disponible, fidèle et femme de prière.

Merci Sœur Marie Claudia, tu as su vivre cet article de nos Constitutions n° 52 :

« Auprès de Marie, Mère et première disciple de Jésus, nous apprenons à écouter et garder Sa Parole,  à vivre unies à Lui dans la simplicité de nos tâches quotidiennes comme aux heures d’épreuve ou de sacrifice, et à aimer avec délicatesse et respect tous ceux à qui Il nous envoie ».

Sœur Marie José de Préville, smsm