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Sœur Filomena FOLOKA 1933 - 2021
Sœur Filomena FOLOKA est née le 4 Juillet 1933 à Hahake (Wallis) dans le village de Falaleu. Elle est l’aînée d’une famille de six enfants, deux filles et quatre garçons. Sœur Filomena est la fille de FOLOKA Soane Samuele Hausia et de Seilala Falakika SELUI. Elle est rentrée au couvent à Sofala le 15 juillet 1954. Dans les années qui suivent, elle a fait son noviciat en 1956, puis sa première profession en 1957, dont elle a pris le nom de religieuse « Soeur Marie de l’Eucharistie ». De 1963 à 1964, elle est partie à Nouméa pour faire une formation sur la « Promotion Féminine », et fait sa profession perpétuelle à Nouméa en 1963. Revenue à Wallis en 1965, elle fait partie de la communauté de Vilamalia, et y resta jusqu’en 1972. Soeur Malia Filomena s’occupait de l’éducation des grandes filles de vie active. En 1973 elle est nommée à Futuna où elle a continué à aider les jeunes filles sur les tâches ménagères (couture, cuisine, hygiène etc.) Dès 1974 à 1976 elle est partie faire un renouveau à Nouméa (Nelle Calédonie) et aider aux services communautaires de la communauté du Mont Mou. Puis, de nouveau revenue à Wallis en 1977 jusqu’à 1988, elle fait partie de la communauté de Sofala, et travaille comme éducatrice à l’Internat des jeunes filles. En 1989 elle est nommée à Mua, s’occupant davantage de la sacristie et du linge de l’église. Sœur Malia Filomena n’est pas une figure inconnue, elle est aussi une très bonne couturière parmi nos Sœurs. De 1990 à 1996 elle est retournée à Poï, et s’occupait de nouveau de la sacristie et services communautaires etc… De nouveau revenue à Wallis, elle fait partir de la communauté de Malaetoli, et continuait à s’occuper des jeunes filles, et leur donner des leçons des tâches ménagères. En 2007, elle est appelée à Futuna à Poï, elle n’a pas cessé de travailler avec les jeunes filles, les former aux tous petits services communautaires, et leur enseigner la catéchèse.
Puis durant cette période à Futuna, Sœur Malia Filomena a eu un malaise qu’on ne peut pas la soigner sur place. De retour à Wallis, elle est évasanée à Nouméa. Après son séjour à Nouméa, elle est rentrée à Wallis en 2008, et membre de la communauté des Sœurs de Notre Dame. Durant cette période, Sœur Malia Filomena se déplaçait en chaise roulante, participait aux heures de prières et de l’Eucharistie. Comme ses forces diminuent, ne pouvant plus supportée de petits déplacements, elle resta alitée depuis, acceptant joyeusement tout service qu’on lui fait, toujours à remercier nos jeunes. Sœur Malia Filomena, malgré tout, ne cessant de chanter le nom du Seigneur tous les jours et même la nuit. De sa bouche à l’heure des vêpres on l’entend toujours chanter ceci : « aime-toi, aime-moi » ou encore : « Je demande la grâce de la patience, la grâce de l’amour » Ce sont des refrains qu’elle chante, ou répète à longueur du jour.
Sœur Malia Filomena aimée par sa famille, ses frères, ses neveux (nièces) venaient régulièrement lui rendre visite. Lorsque son frère Petelo voyait le changement, il venait tout le temps avec sa femme Koleti passer un moment auprès d’elle. Sœur Malia Filomena participe aussi à la prière communautaire, elle chante fort lorsqu’elle connaît tel hymne ou psaume etc… et participe fidèlement à l’Eucharistie jusqu’au dernier jour. Ce n’est qu’à 4 H 45 du matin, lundi 1er Novembre 2021, fête de la Toussaint, que Sœur Malia Filomena est partie en toute sérénité, sans bruit, elle a tout reçu. Sœur Malia Filomena attendait cette heure depuis longtemps. C’est tout un chemin d’espérance, de confiance totale en Dieu que Sœur Malia Filomena nous a laissées. Merci pour ta vie de fidélité et de renoncement de soi pour L’Eternel et Marie notre mère.
« Seigneur ouvre lui la porte de Ta maison éternelle ! Qu’elle trouve le repos promis ».
Sœur Lutekate.