Sœur Madeleine FASSION

Liste des sœurs décédées

Décédée le 30/12/2021

 Naissance : 14 juin 1935 

 Profession : 8 septembre 1961 

 Décédée: 30 décembre 2021

Sœur Madeleine FASSION est née le 14 juin 1935 à BOSSIEU en France, de Fassion, Germain et de FrançoisEymard, Andréa. Elle est la troisième enfant d’une fratrie de sept. Trois filles et quatre garçons. Il ne lui reste plus que trois frères aujourd’hui.

Elle a fait sa première profession religieuse avec le nom de S. Marie Jean Vianney le 8 septembre 1961 à Sainte Foyles–Lyon en France.

Elle arrive en mission en février 1965 en Nouvelle Calédonie où elle fait un stage à la clinique Magnin. Elle est diplômée d’un D.E. Infirmière, CEP, et de monitrice de colonie de vacances. De 1965 à 1974, elle est envoyée aux Nouvelles Hébrides (actuel Vanuatu) pour travailler à l’hôpital français Georges Pompidou. 

De janvier à fin mai 1966, elle retourne en Calédonie et effectue un stage de formation d’anesthésiste de 5 mois à l’hôpital Gaston Bourret. Après son stage, elle revient à Port-Vila pour continuer son travail, toujours à l’hôpital.

Le 8 septembre 1967, elle fait ses vœux perpétuels à Port-Vila.

De mai à novembre 1971, elle retourne en France pour la première fois pour son congé.

Puis elle revient à Port-Vila et reprend son travail.

D’août 1974 à février 1975, elle retourne en France pour un congé et fait une retraite de 30 jours.  De 1975 à 1979 elle est nommée Régionale des Nouvelles Hébrides (Vanuatu).

D’avril 1981 à février 1982, elle a un autre congé en Europe (visite en famille et Second Noviciat à Rome).

En mars 1982, elle est nommée à Baie Barrier comme responsable de la communauté et elle continue son travail d’infirmière en allant soigner les malades dans les villages. Elle n’avait pas peur de grimper les montagnes pour rencontrer les gens et leur prodiguer les soins dont ils avaient besoin. « Ah, qu’ils sont beaux, sur les montagnes les pas de ceux qui portent la Bonne nouvelle ! »  

De 1987 à 1993, elle est nommée dans la communauté de Sainte-Foy-les Lyon, en France, pour rendre service. Avant de partir pour le Vanuatu, elle a fait un stage de 4 mois en médicine tropicale. Le 7 février 1994, Madeleine revient au Vanuatu où elle est nommée responsable de la communauté du Foyer Nabanga. Le 14 février 1994, on lui demande de travailler au dispensaire d’Anabrou ! Elle l’accepte avec joie, mais en septembre 1995, une pneumonie l’oblige à arrêter ce travail. Au lieu de cela, elle a plus de temps à consacrer aux divers besoins qu'elle rencontre : visite des malades à domicile et à l'hôpital, visite en prison, pastorale en paroisse, etc. Du 24 mai au 23 novembre 1999, elle retourne en congé en France.

Du 15 août 2000 à fin janvier 2007, de nouveau elle est nommée supérieure régionale du Vanuatu. En 2001 elle participe au Chapitre provincial en Nouvelle Calédonie et en 2003 au CGE au Pérou.

En 2006 elle doit retourner en Nouvelle Calédonie pour des soins.

En mai 2008, elle est nommée à Notre-Dame à Paray où elle sera responsable de la communauté en 2009.

De mai à septembre 2011, elle retourne en congé en France ; ce sera le dernier.

De février 2012 à février 2015, elle est nommée à Montmartre comme responsable et infirmière scolaire.

En 2014 de nouveau, elle retourne en Nouvelle Calédonie pour des soins.

En février 2015, elle est nommée à Paray où elle rend service entre les deux communautés et la paroisse.

En 2018, elle retourne en Nouvelle Calédonie pour des soins. En 2019, elle est membre de la communauté de Notre Dame où elle rend de multiples services.

Qui est donc Sœur Madeleine ? le docteur J. Pierre Harrigi qui a vraiment apprécié ses services, nous livre ses qualités. Voici ce que disait d’elle.

« Sœur Madeleine était une infirmière anesthésiste d’une valeur exceptionnelle. Elle allie aux plus hautes qualités techniques et professionnelles, une valeur humaine et morale sans équivalent. »

Auxiliaire précieuse du chirurgien, elle a assuré durant tout son séjour à l’Hôpital Français de PortVila, la marche parfaite du Bloc Opératoire et du service de chirurgie.

Monitrice à l’école d’Infirmières, en plus de son service Hospitalier, elle a contribué avec la plus belle réussite à la formation du personnel infirmier. »

L’infatigable Madeleine ne s’arrêtait jamais. Elle était toujours à l’affût pour voler au service de l’autre en communauté ou auprès d’autres personnes (Visite des malades, sacristine, aide au Katolik Media Senta, vente de journaux Eklesia …). Elle a rendu service jusqu’au bout de ses forces.

À la mi-décembre 2021, les sœurs ont remarqué un changement chez Madeleine. Elle qui avait toujours aidé les autres avait maintenant besoin d'être aidée. Elle ne pouvait plus marcher mais pouvait s'asseoir dans un fauteuil roulant et participer à la vie de la communauté. Sa principale préoccupation était de s'assurer que son frère savait qu'elle n'allait pas bien. Lentement, ses forces ont cédé et à 16 heures, le 30 décembre 2021, elle est décédée paisiblement à Notre-Dame de Paray.

Nous rendons grâce au Seigneur pour tout ce qu’elle a été et ce qu’elle a fait au Vanuatu. 

Madeleine, merci pour ta grande générosité. Tu t’inquiétais plus pour nous que pour toi-même. Tu nous aimais et tout ce que tu savais, tu nous le transmettais avec joie.

Repose en paix maintenant sur cette terre de Vanuatu que tu as beaucoup aimée et pour laquelle tu as contribué à son développement. Qu’elle te soit légère et agréable.

Comme dit le poème Amérindien que ta nièce Blandine a envoyé : « Il est temps pour moi de voyager seul. Pendant un moment, vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation ! Laissez les souvenirs apaiser votre douleur ! Je ne suis pas loin et la vie continue ».

La vie toute donnée du Seigneur de Sœur Madeleine est bien résumée dans l’article 66 de nos Constitutions : Notre manière d’aimer s’inspire de celle de Marie, Vierge et Mère dans l’accueil et le don. Nous voulons réaliser notre vocation de femmes en nous ouvrant au Christ toujours davantage et en favorisant sa croissance dans les autres, par le don joyeux et désintéressé de nousmêmes.

THANK YOU TUMAS !  

Sœurs Marie Rose Lengsau et Anita Vira, smsm