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Sœur Marie Gaël VALDENAIRE (Thérèse VALDENAIRE)

Liste des sœurs décédées

Décédée le 17/03/2020

SMSM SistersSœur Marie Gaël, smsm

14 avril 1933 – 17 mars 2020

 

Thérèse Valdenaire, fille de Charles Auguste VALDENAIRE et de Marie Constance HUMBERTCLAUDEnait à Le Menil Thillot, dans les Vosges, le 14 avril 1933. A 23 ans, elle entre chez les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie. Au noviciat, elle reçoit le nom de S. Marie Gaël et fait profession le 8 septembre 1958.

Elle reste à Sainte Foy-lès-Lyon pour ses études d’infirmière. Son diplôme en poche, elle exerce d’abord à Saint-Victoret en 1960 - 61. Le 29 novembre 61, elle reçoit son premier envoi en mission pour la Nouvelle-Calédonie. Mais elle va d’abord deux mois en Algérie au dispensaire de Meftah.

Et c’est le 11 janvier 62 qu’elle débarque à Nouméa pour travailler à la Clinique Magnin. Puis, le 31 octobre 64, elle arrive aux Nouvelles-Hébrides, comme infirmière à l’hôpital de Santo. Elle y restera jusqu’en 1978, à part en 1972 – 73, une année en France pour le second noviciat et le congé en famille et, de fin 74 à début 76, un séjour à Baie-Barrier où elle dirige le dispensaire tout en étant supérieure de la communauté.

En mai 78, c’est le retour en France pour le congé en famille et lessoins médicaux. En octobre, elle est nommée à Saint-Victoret où elle donnera des soins à domicile. Elle laissera là un souvenir inoubliable. Ces dernières semaines, ses amies téléphonaient régulièrement à S. Michèle pour avoir des ses nouvelles.

En octobre 1983, elle a la joie de retrouver l’Océanie ; elle reste deux mois au Mont-Mou avant de répondre de nouveau à l’appel des Nouvelles-Hébrides, devenu le Vanuatu en 1980 : cette fois-ci au dispensaire d’Imaki pour trois ans, puis à celui de Fanafo en 1987.

En 1988, S. Marie Gaël laisse pour sept mois le soin des malades : elle aide au Foyer Nabanga à Port-Vila. Mais dès septembre, elle reprend du service médical avec nos sœurs aînées de Montmartre et le soin des élèves, tout en étant conseillère régionale. Elle passe le dernier trimestre de 1989 au Noviciat du Mont-Mou où sa discrétion et sa douceur laisseront des traces chez les jeunes sœurs.

Après son congé en France en 1990, elle retrouve les anciennes à Montmartre et la jeunesse des internats. En 1992, elle est nommée Econome régionale. Ce nouveau travail lui sourit beaucoup moins mais elle le fait de son mieux !

Elle participe au Chapitre provincial en 93-94 et en profite pour se faire soigner à Nouméa.

En 1996, son congé en famille terminé, on lui demande de prendre la responsabilité de l’infirmerie au Signal. Ce sont nos sœurs de France qui vont profiter de sa compétence médicale et de sa délicatesse.

En septembre 2004, elle est nommée à Bron où elle rend des services à la maison provinciale. Elle demande alors d’aller à Lourdes et de repartir en Océanie.

En 2006, elle est au Faubourg Blanchotoù elle s’engage dans la pastorale des malades avec le P. Rougeul. Ce qu'elle a beaucoup aimé. L’année suivante, elle est à la Rivière Salée.

Cependant, après le congé de 2011, elle ne retourne plus en Océanie et reste en France. Compagne agréable, elle continue de petites activités comme le tricot. Si le temps le permet, elle est fidèle à sa promenade quotidienne. La lecture lui fait vivre des heures agréables qui illuminent ses journées. Femme de prière, à 14 h 30, chaque jour, elle est déjà à la chapelle et elle ne manque pas le chapelet de Lourdes sur KTO.

Pour les formations anti-chutes, c’est la meilleure élève mais aussi la première à tomber et à se casser le col du fémur, ce qui, finalement, l’emportera des années plus tard, ce 17 mars 2020, après sept semaines d’hospitalisation.

C’était une bonne infirmière mais elle en avait pris les moyens en acceptant de nombreux temps de formation professionnelle : différents stages en maternité, pédiatrie, et gérontologie.

S. Marie Gaël était aimée des malades parce que douce, humble, délicate et compétente. Elle parlait très peu et souriait à ses malades. Elle avait bien appris le bichlamar.

Elle chantait faux aussi lors d’une session smsm avait-elle réclamé (avec S. M. Tarcisia) qu’à l’office on lise un psaume sur trois. Ce qu’on a fait, bien sûr et même en choisissant de lire le plus long.

Son obstination lui permettait d’aller jusqu’au bout de ce qu’elle voulait. Un petit exemple : S. M. José lui conseillait de ne plus aller à la paroisse pour la messe du mercredi afin d’éviter les chutes. Elle a continué d’y aller quand même et elle n’est jamais tombée en allant à l’église !

Marie Gaël, Tu as vécu en vraie Missionnaire, Mariste, Religieuse« inconnue et cachée ».Nous te confions à la grande miséricorde de Dieu.

« C’est bien, bonne et fidèle servante, entre dans la joie de ton Seigneur. »(Mt 25, 21)

Tu n’es pas partie au bon moment, en pleine crise du coronavirus. Tes deux sœurs et toute ta famille, tes amis et même des SMSM n’ont pas pu se joindre à nous pour te dire adieu. Que le Seigneur accepte ce sacrifice pour le reverser en grâce sur tous les malades et les soignants.

 

SMSM de Sainte Foy