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Sœur Marie Erwan (Marie Louise GALERY)
4 mai 1924-16 avril 2019
Marie Louise Galery est née le 4 mai 1924, dans une famille chrétienne à laquelle elle était très attachée et pour laquelle elle aimait prier. Depuis le décès de son beau-frère, elle se faisait beaucoup de soucis pour sa sœur Yvonne qu’elle affectionnait particulièrement.
Sa Bretagne natale lui était également très chère et elle était heureuse quand quelqu’un pouvait lui parler en breton !
En 1942, elle obtient un diplôme de lingerie, confection et coupe. Elle travaille alors comme couturière plusieurs années.
En 1948, elle entre au postulat à Gemens, en Isère, où la formation était regroupée à cause de la guerre. Elle fait profession le 9 mars 1950.
Elle part rapidement pour les Nouvelles-Hébrides (devenues en 1980 Vanuatu) puisqu’en juillet 1950, elle se trouve déjà, comme enseignante, à l’école de Montmartre.
Toujours comme enseignante, elle est nommée, en 1959, sur l’Ilot Wala puis à Port-Vila en 1961
En 1964, après14 ans, elle revient en France pour son premier congé.
Durant son séjour en France : visite en famille puis temps de renouveau spirituel avec le second noviciat à Sainte Foy-lès-Lyon.
A son retour en Océanie, elle reprend ses études en Nouvelle-Calédonie et passe son Brevet élémentaire puis son Certificat d’Aptitude pour l’enseignement. Elle suit également une formation catéchétique.
De retour aux Nouvelles-Hébrides en 1967, elle enseigne à Lamap puis à Port-Vila de 1968 à 1974.
Elle revient en congé en 1974. Après ses vacances elle est nommée à Sainte Foy-lès-Lyon puis va à Saint Victoret comme catéchiste en 1975.
En 1978, elle retourne un temps à Perros-Guirec pour prendre soin de sa maman.
De 1979 à fin 1982, elle rend service à Lyon, entre Sainte Foy et le Point du Jour.
En 1984, elle est nommée en Nouvelle-Calédonie, au noviciat du Mont Mou où ses dons de couturière sont appréciés.
De 1987 à 1990, elle est dans la communauté de Rivière Salée où elle rend service dans la pastorale et comme responsable de la communauté. C’est de là qu’elle revient en France pour un nouveau congé en 1990.
A son retour l’année suivante, elle est nommée à l’Ile des Pins où elle est responsable de la communauté
En avril 1997, elle revient en Bretagne pour un congé et finalement restera en France, à Ste Foy-lès-Lyon dans un premier temps puis en 2000 à La Fare les Oliviers.
En 2009, elle vient pour raison de santé à Sainte Foy-lès-Lyon.
S. M. Erwan avait besoin de temps pour s’adapter et sa vie missionnaire l’a souvent bousculée à cause de nombreux changements de lieu et pourtant, il y a quelques temps elle nous confiait « j’ai été heureuse dans ma vie missionnaire, j’ai beaucoup aimé ce que je faisais ».
Elle aimait son travail d’enseignante et ses qualités de couturière lui ont permis de rendre beaucoup de services. Quand elle était enseignante, ses vacances étaient réservées pour la couture et elle aimait du travail « perlé » comme elle disait. Au noviciat du Mont Mou, elle mettait ses compétences à la formation des novices et sa joie était de confectionner les robes de profession.
Si sœur Marie Erwan était missionnaire, c’était aussi une fervente mariste, sa simplicité, son attention aux personnes, ses réparties taquines la faisaient aimer. Que de chapelets elle n’a pas égrenés, surtout ces dernières années.
Perdant peu à peu son autonomie, cela lui a beaucoup coûté. Depuis plusieurs mois, elle ne pouvait plus se tenir debout et devait accepter d’être en fauteuil roulant, pas facile… elle qui aimait lire n’en avait plus la force.
Les dernières semaines elle désirait « partir » et se disait prête à rencontrer son Seigneur qu’elle avait servi toute sa vie. Finalement alitée, après une agonie assez longue, elle nous a quittées mardi 16 avril à 4 heure du matin, Sœur Male Moefana était auprès d’elle.
Ses funérailles ont été célébrées dans notre chapelle Jeudi Saint, 18 avril : une célébration simple et priante, présidée par le Père Jean Claude Cellier, père blanc. Sa sœur, trop fatiguée, n’a pu venir, mais deux neveux et une nièce étaient présents.
Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ;
Si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur.
Dans notre vie comme dans notre mort,
nous appartenons au Seigneur
Romains 14, 8
Sœur Marie José de Préville