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Sœur Marie Cécile Couvert
Née le 17 mai 1930
Fait profession le 8 septembre 1951
Décédé le 13 décembre 2018
Sœur Marie Cécile, Marie Thérèse Couvert, est née à Lyon le 17 mai 1930, dans une famille profondément chrétienne qui comptait 5 enfants, deux garçons et trois filles dont deux se sont faites religieuses : l’une Sœur de St Joseph de Lyon et la seconde Marie Cécile smsm.
Après le postulat et le noviciat à Ste Foy-les-Lyon, Marie Cécile fait profession le 8 septembre 1951 dans la Congrégation des Sœurs Missionnaires de la Société de Marie.
Elle découvre d’abord la Mission en Algérie à Hydra où elle est enseignante en primaire durant 7 ans. Douée pour la musique, elle participe à la vie paroissiale comme organiste. C’est à Hydra aussi qu’elle prononce ses vœux perpétuels le 8 septembre 1957.
En 1960 elle est envoyée en Océanie et c’est la communauté de La Foa qui l’accueille où elle enseigne à l’école Notre-Dame, avant de rejoindre la mission de Kone en 1962. Après les élèves du primaire, ce sont les élèves de Marie Reine qui lui permettront de mettre toutes ses capacités au service de l’enseignement secondaire dès 1965. Méticuleuse et exigeante dans tout ce qu’elle entreprend, ses anciennes élèves se souviennent…
En 1973 comme animatrice régionale, elle participe au CGE en Australie. Et en 1974 elle est nommée Régionale de Calédonie. C’est ainsi qu’elle est encore présente au CGE du Mont-Mou en 1976 et au Chapitre provincial de 1979. Nommée responsable des postulantes, elle se donne à fond pour transmettre l’esprit mariste aux jeunes filles qui lui sont confiées.
Dans un désir profond de vivre la mission ailleurs et pour répondre à une demande du Conseil général, elle se met à la disposition de la Congrégation pour aller au Rwanda, où un appel est fait en faveur de l’internationalité dans les communautés. C’est ainsi qu’en 1980 elle se retrouve dans la communauté de formation à Butare. Malgré les difficultés d’adaptation, la découverte d’une autre culture, d’une autre langue… Marie Cécile y restera durant 5 ans et en gardera un profond souvenir. En témoignent tous ces objets africains reçus et gardés précieusement dans sa chambre jusqu’à ce jour.
En 1986 elle est de retour en Nouvelle Calédonie et c’est à Thio qu’elle est envoyée pour enseigner au Collège Francis Rougié : français, catéchèse, musique… En 1996 elle s’investit à nouveau dans la formation auprès des postulantes du Mont-Mou. A l’âge de la retraite elle pourrait se reposer, mais non, en communauté au Quartier latin à Nouméa, elle accepte de travailler à la bibliothèque de l’archevêché après avoir fait une formation de bibliothécaire en 1997. Mise en ordre des livres et revues, numériser les fiches de tous les volumes que compte la bibliothèque, faire rentrer les livres trop longtemps dehors… que de patience et de persévérance il lui a fallu pour mener à bien sa tâche. Mais Marie Cécile ne renonce jamais !
En même temps, telle une abeille toujours en activité, Sœur Marie Cécile commence un travail qu’elle mènera jusqu’au mois de mai de cette année 2018 : numériser les lettres manuscrites de nos pionnières comme de nos sœurs aînées. Un travail de patience et de longue haleine pour respecter le style, l’orthographe, la ponctuation… qu’il fallait déchiffrer souvent à la loupe. Elle sentait que dans ce travail elle était au service de la Congrégation, c’est pour cela qu’elle y mettait tout son cœur.
En 2012 accidentellement elle s’est cassé le col du fémur, courageuse dans sa rééducation, elle reprend ses activités. D’autres ennuis de santé s’ajoutent qu’elle doit bien accepter. En 2015 on l’envoie en Australie pour une opération sur le cœur. A son retour elle vient à Nazareth au Mont-Mou. Ses forces diminuent, mais elle reste fidèle à son ordinateur.
Au cours des derniers mois de sa vie, elle a été admise à l'hôpital de Nouville. Au début, elle souffrait dans son corps, son esprit et son esprit, elle était en paix dans ses derniers jours. Sr M. Donatienne était avec elle lorsqu'elle est décédée le 13 décembre 2018 à 2 heures du matin.
Marie Cécile a toujours donné un témoignage de foi, d’humilité, de fidélité dans les petites choses. Très appréciée en communauté pour sa joie de vivre, son sourire, sa gentillesse, elle nous laisse un souvenir de quelqu’un qui a vécu en profondeur l’esprit mariste. Elle a vécu le mystère pascal avec Jésus et entre maintenant dans la demeure qu'Il lui a préparée.
Pour la Gloire de Dieu,
l’honneur de Marie,
et pour l’annonce de la Bonne Nouvelle du salut,
nous nous engageons par des vœux
à la suite de Jésus-Christ,
chaste, obéissant et pauvre,
pour entrer plus pleinement dans le mystère
de sa Passion, de sa Mort et de sa Résurrection
selon la grâce de notre baptême
et en fidélité à l’Evangile.
Constitutions Art : 4