Sœur Maria Ivola Gizzarelli

Liste des sœurs décédées

Décédée le 01/01/2018

Sœur Maria Ivola GIZZARELLI smsm (Weiss Agata GIZZARELLI)

4 Février 1924 – 1 Janvier 2018

Sœur Maria Ivola est née le 24 Février 1924, à Pescara – Italie ; de GIZZARELLI Gaetano et ROSATI Maria Ivola . Sa mère mourut quand elle était encore petite.

 A l’âgé de 18 ans, elle entre au noviciat de Sœurs Missionnaires de la Société de Marie à Sainte Foy-lès-Lyon - France le 8 Septembre1952 et prononce ses premiers vœux le 8 septembre 1954.

Le 8 Septembre 1960 elle prononce les vœux perpétuels en Nouvelle-Calédonie, sa première mission ou elle partit le 5 novembre 1956.

De 1956 à1962 elle travaille comme infirmière à la clinique Magnin

De 1962 à 1965, elle est nommée au dispensaire de Nathalo (N.C.) puis revient à la Clinique jusqu’en 1967.

De 1967 à 1970 elle travaille à l’hôpital. De Mata-Utu à Wallis.

De retour à Nouméa, elle va en Australie accompagner une Sœur M. Jean Baptiste, malade.

Octobre 1970 elle retourne en Italie et en 1971 participe au Second Noviciat qui a lieu à Sainte –Foy-lès-Lyon (France)

De 1972 à 1974 en Italie, elle nommée formatrice d’un grand groupe de jeunes sœurs qu’elle aide avec générosité.

En mars 1975 elle retourne en Nouméa à la Clinique Magnin puis fait des remplacements d’infirmière en congé. C’est ainsi qu’elle part quelques mois à Futuna pour le dispensaire (Territoire des Iles Wallis et Futuna)

Fin 1975 elle retourne en Nouvelle-Calédonie,

De 1977 à 1988 elle continue son service d’infirmière à la léproserie de Ducos elle est très appréciée, tant pour le travail que pour le contact avec les malades, puis participe à l’aumônerie des malades de Nouméa.

Le 13 Novembre 1990, S. M. Ivola revient en Italie, cette fois-ci pour y rester

1990-1996, elle se trouve à Bari, en Italie du Sud, dans une communauté d’animation missionnaire où elle a laissé le souvenir d’une grande capacité d’accueil de tous.

Ce temps lui permet aussi d’aider sa famille, surtout son frère qui était très malade.

Elle a su partager son enthousiasme missionnaire dans son pays, exprimant son indignation devant les situations d’injustice et aidant les autres à y réfléchir.  

De 1996-2000 sœur Maria Ivola est à Brescia dans la communauté de Casa Immacolata, son cœur a besoin de l’aide d’un pacemaker, mais il bat toujours pour la mission.

C’est ainsi que le 16 Octobre 2000, elle se met encore en marche vers la mission à Alfonsine, dans la province de Ravenna en Italie. Pendant dix ans elle y rend divers services apostoliques dans la paroisse en collaboration avec les pères maristes.  

A Alfonsine comme en Océanie, sœur Maria Ivola est aimée de tous pour sa gentillesse et sa capacité de servir avec générosité.

En 2010, elle retourne à Brescia dans la communauté de Casa Immacolata, sa santé lui impose du repos.

Dans la dernière étape de sa vie la sœur a passé quelques temps chez les sœurs « Ancelle della Carità » qui lui ont prodigué des soins particulièrement adaptés à son état de santé.

Nous leur disons toute notre gratitude pour cette charité inouïe spécifique à leur charisme.  

Le 1^er janvier 2018, en la fête de Sainte Marie Mère de Dieu, Marie est venue la prendre dans sa 93^ème année.          

Dans l’action de grâce nous partageons ces trais caractéristiques de la vie de Sœur Maria Ivola, évoqués par nos sœurs :

Les sœurs qui l’ont connue au service des malades se rappellent de sa capacité d’exprimer l’affection et la sympathie envers tous ceux et celles qu’elle assistait, en particulier les lépreux, les nouveaux nés et leurs familles. Sa personnalité ainsi que la formation reçue, d’abord au sein de sa propre famille humaine et ensuite tout au long de sa vie smsm, l’ont constamment conduite à être cordiale et ouverte envers tous sans faire de différences.  Ceux qui la rencontraient pouvaient voir en sœur Maria Ivola une sœur universelle, attentive aux besoins spirituels, matériels et morals de ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin, quelque part dans le monde, surtout dans les iles d’Océanie.

Quand elle accueillait dans ses bras un nouveau-né, la sœur exultait d’une grande joie, parfois avec une louange exprimée à haute voix par un chant spontané. Pour ceux qui avaient peu de chance de survivre après la naissance, la sœur était très attentive, prête à leur administrer le sacrement de baptême. Ils ont été innombrables les petits accompagnés spirituellement jusqu’au dernier soupir grâce à son zèle apostolique. La sœur était restée orpheline de mère dès son jeune âge, ce qui sans doute a forgé en elle un attachement profond à la Sainte Vierge, qu’elle priait fidèlement pour les malades, confiant à la mère de Dieu toutes les personnes qu’elle croisait dans sa vie apostolique.

Une sœur de grande foi, ayant au fond d’elle-même la soif d’être fidèle au choix de faveur dont elle a été objet : désirant être une smsm authentique et jusqu’au bout. Elle rêvait pour elle-même mais aussi pour ses sœurs plus jeunes, d’une vie smsm sans réserve, pleinement vécue à la manière de Marie.

Elle s’alimentait de la Parole de Dieu et pendant les heures de l’après-midi elle priait longuement devant le Saint Sacrement.

Sœur Marie Kampororo, avec la collaboration de sœurs Teresa Loda et Luciana Ransenigo.