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SŒUR MARY CATHARINA
Eulyne Lee
1928 - 2017
Eulyne, fille de George et Irène Lee, est née à Wellington, NZ, le 27 septembre 1928. Elle avait seulement un frère, Don, et elle est toujours restée très proche de lui et de sa famille. En 1950, elle entre au noviciat smsm à Heretaunga, prenant le nom Sr Mary Catharina.
Elle a fait profession le 15 août 1952, puis elle est restée en Nouvelle Zélande durant toute la période des vœux temporaires, tout d’abord dans la communauté du noviciat, puis elle a suivi quelques cours universitaires et sa formation comme enseignante. S. M. Catharina a enseigné pendant un an au Collège de St Mary, Auckland. Sa profession perpétuelle eut lieu le 15 août 1958.
Qualifiée comme enseignante ὰLoreto Hall Training College, Catharina fut envoyée ὰTonga en 1960. Elle a enseigné aux filles du Collège St Mary, Ma'ufanga, et au Collège Saint-Joseph, Nuku'alofa. À la demande de Mgr Rodgers, en 1964, elle commença la première classe pour le nouveau lycée de St Mary’s à Makamaka et fut la première directrice.
À la fin de 1965, Catharina retourna en Nouvelle-Zélande pour son Second Noviciat avec M.M. Jeanne d’Arc à Heretaunga. Ensuite elle a entrepris des études à Rome. Son séjour à Regina Mundi ὰRome pendant trois ans, dans l’environnement stimulant d’après Vatican II l’a préparée non seulement pour ses six ans comme directrice des novices à Heretaunga, mais aussi pour les travaux de la commission préparatoire pour le chapitre général de 1971. Il s’agissait de l’aggiornamento et renouvellement de la vie religieuse dans le sillage de Vatican II. Chaque congrégation avait dû tenir un chapitre général extraordinaire et réécrire les constitutions. Afin d’aider les sœurs à se familiariser avec le texte proposé, fondé sur une consultation à l’échelle de la Congrégation, Catharina a visité beaucoup de communautés dans la Province du Pacifique Sud puis elle a pris ses fonctions à Heretaunga. Ce fut également l’occasion pour elle de visiter les familles des novices de Samoa, Tonga et Fidji.
Elle a été directrice des novices de 1970 à 1976. C’était une époque de changement dans l’Eglise et elle a apporté sa compréhension missionnaire mariste et religieuse au programme de formation. Cinq de ses novices étaient parmi les smsm présentes à ses obsèques.
En 1977-78, après son temps comme maîtresse des novices, elle était heureuse d’être enseignante au lycée St Mary et Saint-Jean (maintenant ' Api Fo'ou Collège) aux îles Tonga. Après être rentrée en Nouvelle-Zélande pour des raisons de santé, en 1981 Catharina a commencé à travailler dans la pastorale des Tongiens avec un père mariste à Wellington. Son enthousiasme pour cet apostolat a été favorisé par des études de missiologie au Pacific Mission Institute, Turramurra, Sydney. En 1982 Cardinal Williams l’a nommée officiellement à l’aumônerie de Tonga dans l’Archidiocèse.
Alors qu’elle était à Rome en tant que membre de la Commission préparatoire du Chapitre Général de 1971, Catharina avait entendu le P. J. Coste dire comment nous smsm sommes liées à la Société de Marie. Il a souligné le lien extrêmement solide : les premiers efforts unissant les laïcs à la mission de la Société de Marie. Catharina a toujours été profondément consciente de ces liens. Les membres du Tiers-Ordre de Marie de Heretaunga se sont réunis régulièrement au noviciat quand elle était directrice des novices, puis, ὰpartir de 1988, la Sœur a travaillé avec les Pères Maristes qui étaient directeurs des groupes de laïcs, participant aux réunions et ὰla production de dépliants et bandes sonores pour les groupes en NZ. Ce contact a été une joie pour elle - partager l’esprit de Marie et voir l’influence de Marie dans la vie de tant de personnes.
Membre de la communauté à Heretaunga en 1993, Catharina a commencé sa présence parmi les malades en phase terminale et leurs familles à Te Omanga Hospice. Sur une période de dix ans, elle écoutait beaucoup de résidents racontant l’histoire de leur vie qu’elle écrivait ensuite sous forme de livret pour leurs familles. C’était une source de grand réconfort pour les individus et leurs proches. Parfois il y avait des surprises quand les familles apprenaient des choses qu’elles ne connaissaient pas. La Sœur était reconnaissante à Dieu pour la façon dont ces biographies semblaient aider à apporter une belle conclusion à la vie de ces gens.
En 2004, Catharina s’installa dans une unité à Shona McFarlane Retirement Village, près de la communauté à Avalon. Elle s’est impliquée dans un certain nombre d’activités dans le Village, mais surtout dans le service de communion hebdomadaire pour les résidents catholiques et un groupe de prière œcuménique. Cinq ans plus tard, elle revient se pour s’installer une fois de plus dans la communauté d’Avalon en jonglant ses liens avec le Village.
En avril 2017 sa santé déclinante l’amena ὰemménager dans la maison St-Joseph Home of Compassion, Silverstream. Sa santé continua de se détériorer. Le 12 septembre, fête du Saint Nom de Marie, jour de notre fête patronale, les sœurs lui ont rendu visite dans la matinée. Catharina est alerte et accueillante. Elle a assisté à la messe en fin d’après-midi et a rejoint les résidents dans la salle à manger pour son repas. L’infirmière l’a s’installée pour la nuit, et après avoir revue à 21 : 00, l’infirmière revient à 21 h 30 pour trouver que Catharina était morte paisiblement.
La veillée pour elle a eu lieu dans la chapelle de la Home of Compassion, où un mois plus tôt nous étions réunies pour l’adieu Sr M. Romanus. Le jour suivant, le jour de la fête mariale de Notre Dame des sept douleurs, ses funérailles eurent lieu à l’Avalon, en l’église de la paroisse St Martin de Porres, suivies l’inhumation au cimetière de Taita.
Catharina se réjouissait de la beauté de la Création. Elle aimait la Congrégation et parlait souvent des sœurs qu’elle avait rencontrées. L’esprit de joie a marqué son être et sa vie comme elle a vécu l’esprit mariste au maximum.
Nous pouvons imaginer la joie au cœur de cette smsm qu’elle a entendu Jésus dire à sa mère : « Femme, voilà votre fille, » et puis à Catharina elle-même : « Voici ta mère » (Jn 19,26-27, Évangile de funérailles).
S. Patricia Leamy, smsm