S. Marie Robert Butteau

Liste des sœurs décédées

Décédée le 23/06/2017

Sœur Marie Robert BUTTEAU (Marie Amélie Paulette)

1^er août 1927 – 23 juin 2017

Marie Amélie Paulette, fille de Clément BUTTEAU et d’Elise MERIAU nait le 1^er août 1927 à Nantes, elle est baptisée deux jours plus tard et elle est confirmée le 2 juin 1937. Toute sa vie, elle est restée très attachée à sa famille pour qui elle avait une grande admiration.

En rentrant au noviciat à Estrablin le 7 septembre 1949, elle reçoit le nom de Sœur Marie Robert. Elle fait profession le 8 septembre 1951.

Le 11 février 1952, elle est envoyée en mission en Nouvelle Calédonie. Elle arrive le 15 mars à Saint Louis où elle est chargée, en plus de la classe des petits, de la cuisine. En janvier 1958, elle est nommée supérieure de la communauté de Nathalo, à Lifou. Elle fait la classe au cours élémentaire. Elle gardera longtemps les liens qu’elle a tissés avec les femmes de Lifou.  Elle est ensuite nommée à « Marie Reine Thabor » où elle enseigne.

En août 1964, elle rentre en France et après avoir suivi une session de maîtresse des novices à Paris, elle est nommée supérieure de la maison de Sainte Foy où est le noviciat. S. M. Claude, novice à l’époque, se souvient avec émotion de sa présence affectueuse et efficace aux côtés de S. Marie Thérèse.

En juin 1966, après le second noviciat et une retraite de 30 jours à Neuville-sur-Saône, elle retourne en Nouvelle-Calédonie pour être au service des Petites Filles de Marie. Après un temps comme responsable de communauté, elle est nommée maîtresse des novices de ces PFM, au noviciat du Thabor jusqu’en 1972. Elle est toujours restée très proche de cette congrégation diocésaine.

Après sa visite en famille en 1972, elle retourne en Calédonie mais pour peu de temps et est de nouveau rappelée en France pour être supérieure du « 41 ». En 1974, elle retrouve la Calédonie, cette fois, pour la communauté de Bourail. Elle s’occupe de l’internat du cours commercial ou ses qualités de maitresse de maison sont appréciées, elle aime bricoler et répare efficacement meubles, chaises, etc. Ces mêmes qualités sont aussi très appréciées en communauté.

En 1981, elle vient en congé en France et fait ensuite des sessions de comptabilité avant de repartir à Nouméa, l’année suivante, pour être économe provinciale. Consciente de son manque d’expérience en ce domaine, elle sait se faire aider et peut ainsi remplir efficacement ce service jusqu’en 1989.

En 1985, elle participe à Rome, à la réunion des économes et passe un temps de vacances en France.

Elle vient pour ses congés en France en 1989, 96 et 2002 continuant à son retour tout d’abord son service d’économe puis elle est successivement dans les communautés de Bourail, Mont Mou, au foyer de jeunes filles de Massabielle, à Thio et enfin à Saint Louis où elle a commencé sa vie missionnaire.

Elle connait de gros ennuis de santé et doit être opérée d’un cancer et enfin d’une métastase en 2006 à Nouméa. Elle a aussi de gros problème d’arthrose qui la font souffrir.

Dans tous les services qu’elle rend, elle est toujours appréciée pour son accueil, sa simplicité, sa générosité, toujours attentive aux besoins des autres. Sa vie de prière est profonde et elle aime aussi beaucoup Marie, cherchant à vivre l’évangile à la manière de Marie.

Après son congé en 2007, elle demande à rester en France. Ses forces l’abandonnent, elle doit continuer des soins. Peu à peu, s’installe la terrible maladie d’Alzheimer, ce sera pour elle, cette longue traversée de la dépendance et de la perte de mémoire, avec, de temps en temps, un petit moment de lucidité. Pendant très longtemps, elle a gardé ce beau sourire accueillant.

Alitée les dernières semaines, elle est décédée très paisiblement vendredi soir en la fête du Sacré-Cœur

Merci à tous ceux et celles qui l’ont soignée, entourée.

                                                                            Sœur Marie José de Préville