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Intentions de Prières du Saint Père
Sœur Catherine SALAÜN
27 septembre 1924 – 18 juillet 2015
CatherineSALAÜN nait le 27 septembre 1924 dans le Finistère, toute sa vie elle restera très attachée à sa terre natale. Le 29 septembre elle est baptisée. Dès l’obtention de son brevet élémentaire, elle commence à enseigner.
Elle fait profession le 09 mars 1952 à Sainte Foy-lès-Lyon et part très vite pour l’Océanie, aux Nouvelles-Hébrides (devenues depuis le Vanuatu) où, dès le 1er septembre 1952 elle ouvre l’école Sainte Thérèse à Santo.
L’épreuve de la maladie l’oblige à s’arrêter, une tuberculose vient de se déclarer et elle doit partir, en 1956, pour se soigner en Nouvelle-Calédonie. Après un long séjour de repos au sanatorium du Col de la Pirogue, elle part, en 1959, à l’Ile des Pins poursuivre sa convalescence tout en rendant service. Sa santé s’améliorant, elle est nommée à Bourail où elle enseigne six mois à mi-temps.
En 1960, elle peut enfin retourner aux Nouvelles-Hébrides et devient directrice de l’école Sainte Jeanne d’Arc à Port-Vila et supérieure de la communauté. Elle peut donner là toute la mesure de son zèle missionnaire et sa compétence d’éducatrice.
A la mort de sa sœur, elle reste en France pour aider sa famille et élever les enfants. Ces derniers devenus autonomes, elle regagne une communauté fin 1988. Elle continue de les aider autrement, en les confiant au Seigneur et à Marie.
Les services communautaires la conduisent au Point du Jour puis à la Maison Provinciale de Courbevoie. Là elle s’investit dans la Conférence de Saint Vincent de Paul pour le service des plus pauvres. Cela m’a vraiment frappée quand je suis moi-même arrivée à Courbevoie en 2002, elle connaissait par leur nom tous les sans abris de Courbevoie et chacun d’eux l’invitait à venir voir son squat. Notre déménagement à Bron, début 2003, est dur pour elle. Quand elle a du temps libre, elle aime aller flâner en ville et rencontrer « ses amis de la rue ».
En décembre 2003 les problèmes de santé la contraignent à venir à Sainte Foy et depuis ils ont été constants. Cette vie de malade lui a beaucoup coûté car elle aimait les contacts humains. Elle savait s’occuper : tricot, jeux de lettres, lectures et restait très ouverte, soucieuse de lire les nouvelles de la Congrégation et du monde.
Nous pouvons rendre grâce pour le chemin parcouru par Sœur Catherine, il a été semé d’imprévus importants mais elle a su garder le cap d’une vie donnée « pour la Gloire de Dieu et le salut du monde »
Sœur Marie-José de Préville, smsm