Malia Tominiko Toimoana

Liste des sœurs décédées

Décédée le 07/08/2014

SŒUR MALIA TOMINIKO TOIMOANA

19.05.1927 - 07.08.2014

Baptisée du nom de Lusia TOIMOANA, elle est née le 19 mai 1927 à Vaitupu, WALLIS. Elle est la fille de Selesitino TOIMOANA et de Kasalia LUPEMUA. Elle est issue d’une famille de dix enfants dont elle est la neuvième. Elle a suivi ses études primaires à l’école de Vaitupu. Rentrée en 1950 à Sofala, elle suivait sa première formation religieuse, et a fait son noviciat en 1951. Elle prononçait ses premiers Vœux le 16 Juillet 1953 dans la Congrégation des Sœurs Missionnaires de la Société de Marie, durant laquelle elle a pris le nom de Sœur Malia Tominiko. Après sa première profession, elle est nommée à Vila-Malia Mata’utu, où elle exerçait ses talents de cuisinière. Elle a renouvelé ses Vœux pour deux ans en 1955, toujours à Mata’utu. Sœur Malia Tominiko a travaillé surtout dans son diocèse d’origine, (Wallis et Futuna) dans les différentes paroisses. Le 16 Juillet 1959, elle a prononcé ses Vœux perpétuels. Nommée en 1960 à Mua, Logolelei, elle s’occupait du jardin, assurant le service communautaire (ménagère) et paroissiale (sacristie, linge du Père.) Deux ans après, elle est appelée à Sofala, dont elle avait la responsabilité de suivre les ouvriers de la communauté.

En 1963, elle est partie à Sigave, (Futuna), toujours disponible assurant ce même service communautaire-paroissial. Elle a rejoint la communauté de Kolopelu en 1965. Quittant Wallis en 1968 pour faire son second noviciat et des temps de vacances en Nouvelle Calédonie, elle rendait de différents services à Thio, puis à Païta Mont-Mou jusqu’en 1970. En 1971 elle est partie au Vanuatu, où elle s’occupait de l’éducation des jeunes jusqu’en 1973. De retour à Wallis cette même année, elle assurait ce même service communautaire et paroissial à Mua (Logolelei) jusqu’en 1978. Sœur Malia Tominiko a quitté Mua pour aller à Poï, travaillant sur cette tâche ménagère jusqu’en 1980. En 1981 elle est de nouveau nommée à Sausau, rendant service à la communauté. De 1982 à 1984 elle se trouvait à Poï, où elle est chargée de l’entretien du linge des Pères. De 1990 à 1993, Soeur Malia Tominiko est revenue à Kolopelu, de laquelle elle y a vécu le tremblement de terre. Marquée par cet événement naturel, elle était traumatisée. Elle a quitté définitivement Futuna et rentrée à Wallis par le transal (avion militaire) en septembre 1993. Elle était accueillie à Sofala pour refaire sa santé et y séjournait jusqu’au début de 1997. Retrouvant ses forces au cours de l’année 1997, elle est retournée à Mua, continuant son apostolat, entretien communautaire et paroissial jusqu’en 2002. A la fin de l’année 2002, elle a quitté la communauté de Mua pour rejoindre les Sœurs Aînées de Notre Dame à Sofala. Le 16 Juillet 2003, Sœur Malia Tominiko a fêté son Jubilé d’or. Le 16 juillet 2013, elle a eu la grande joie de fêter son Jubilé de diamant. En 2005, Sœur Malia Tominiko est atteinte d’une maladie grave, elle a senti ses forces diminuées. Hospitalisée en 2012 à l’hôpital de Sia, Wallis, le médecin déclare qu’il n’y a plus de traitement à lui donner. De retour à Sofala Notre Dame, Sœur Malia Tominiko ne parlait jamais de sa maladie. Elle la portait dans son cœur et vit cela dans la foi au Seigneur. Dans les deux dernières semaines de juillet, elle s’est affaiblie petit à petit. La veille de sa fête, elle disait à ses nièces qui étaient là ainsi que Sœur Olivina, demain c’est la fête de la joie. Malgré sa maladie, elle gardait toute sa lucidité jusqu’au bout. L’heure du Seigneur a sonné la veille de sa fête, le jeudi 7 Août 2014 à 20 H dans la nuit. Elle était sereine, un visage paisible.

C’est une femme très discrète dans sa souffrance, mais joyeuse. Elle est aussi une femme de patience, silencieuse. Sœur Malia Tominiko est une femme de foi, de prière, d’une grande confiance en Marie. Comme témoigne Sœur Olivina : chaque fois qu’elle priait avec elle, elle aime chanter ce refrain à Marie : « KOTEA HINA KUPU MALIA KAU FAI/ KOLE FAKAMOLEMOLE KI TAU TAMASII / MALIA TOKONI MAI KETA KAUTAHI ! OFA MALIA ! OFA ! OFA !

Lorsqu’elle ne peut plus aller à la chapelle, elle attendait avec joie la Sainte communion, qui pour elle, c’était sa seule force.

A la messe de ses funérailles, le Père Petelo FALELAVAKI a souligné sa vie de fidélité et sa vie donnée jusqu’au bout. Elle est une femme de grande simplicité, dynamique et habile, disponible pour n’importe quel service à faire. Voilà un témoignage pour nous. Merci pour ton « OUI », exprimé à travers ta vie.

Que Dieu le Père et la Vierge Marie vous accueille dans le repos éternel. Reposez-vous en Paix.

Les Responsables locales.