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Noticia inserida el 17/09/2019

Rencontre historique au 41, chemin du Signal, Lyon,

le mercredi 15 mai 2019

entre les Sœurs Missionnaires du Saint Nom de Marie

et les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie

AU SIECLE DERNIERA la mort de M. Marie Denyse, le 25 avril 1903, S. M. Louis Chanel – partie en mission six jours avant – est rappelée de Port Saïd et arrive à Ste Foy le 5 mai. C’est elle qui aura la charge du noviciat pendant la première guerre mondiale.

Or, à la déclaration de la guerre, le 3 août 1914, les sept novices allemandes sont emprisonnées dans un camp avant de pouvoir rejoindre leurs familles en janvier 1915.

L’une d’elles revient au noviciat de Sainte Foy-lès-Lyon après l’armistice : Sœur Marie Athanase, née Suzanne Merz le 19 août 1889 à Irsch, en Rhénanie. Elle a profession le 25 mars, puis envoyée aux Etats-Unis, à Boston, parce que son visa pour mission dans les Solomons du Sud a été retardé. Elle faisait profession perpétuelle à Bedford le 9 septembre 1926. Puis elle est envoyée à Sydney où la Sœur a passé de nombreuses années au service. Elle meurt le 11 février 1979 à Killara, en Australie.

Les autres ont fondé en 1920 une congrégation mariale diocésaine : les Sœurs Missionnaires du Saint Nom de Marie. Mais elles n’ont pas oublié que leurs premières sœurs étaient novices SMSM et elles ont mis cette photo du Signal en face de celles de leurs six premières sœurs dans le livre de leur congrégation.

DE NOS JOURSAccompagnées du Père Bernd KORDES, sm, une trentaine de ces Sœurs Missionnaires du Saint Nom de Marie sont venues d’Allemagne pour visiter les lieux significatifs à Lyon : Thiers où les novices allemandes ont été emprisonnées, puis la maison de Ste Foy où S. Georgeanne Marie DONOVAN, Supérieure Générale SMSM et S. Euphrasie MUKAMANA, Régionale, sont là pour les accueillir.  Elles voulaient visiter toute la maison du sous-sol au grenier. Sur le panneau d’affichage, elles ont observé les noms des sœurs Anne Marie et Margarete Woeste dont leur sœur Mechtilde est religieuse dans leur congrégation. Elle n’a  pas pu faire le voyage.

Ensemble autour de la table eucharistique et ensuite de la table communautaire, en échangeant des histoires sur le cheminement de nos congrégations et des dons, le moment des adieux vient trop vite! 

Espérons que d’autres rencontres pourront avoir lieu entre nos deux Congrégations ! Et que la joie qui transparaissait sur le visage de toutes les sœurs ne sera pas sans lendemain !

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