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S. Mary Tekakwitha smsm
20 septembre 1933 – 13 mai 2020
Germaine A. Hemesath, née le 20 septembre 1933, dans la petite ville d’Ossian, dans l’Iowa, est l’une des huit enfants de John Joseph Aloysius Hemesath et Iona Anastasia Marie Scheidemantal Hemesath. Peu après la fin de ses études secondaires, le 31 juillet 1951, Germaine traverse la moitié Est des Etats-Unis pour entrer chez les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie à Bedford, Massachusetts. Au noviciat, elle prend le nom de “Tekakwitha” en l’honneur de la première femme indigène Américaine, vénérée comme sainte, bien avant d’être enfin canonisée en 2012.
Après la profession à Bedford le 2 février 1954, S. Mary Tekakwitha fait partie de l’équipe du Postulat à Lowell, MA. Un an plus tard, elle commence ses études à l’Ecole Normale d’Etat à Framingham et obtient un baccalauréat en économie domestique en 1959. En novembre de la même année, elle part pour sa première mission aux Samoa et enseigne à Vaimoso. En mai 1962, elle est transférée à Leone, aux Samoa américaines, et y enseigne à l’école primaire.
En 1963, S. Tekakwitha est rappelée aux États-Unis où elle enseigne et fait de la couture pour les sœurs En 1966, après le Second Noviciat à Bedford, elle est affectée à la communauté du 62 Newton Street à Waltham. En 1970, elle est nommée supérieure locale et, en 1971, Econome Provinciale ; elle retourne à Bedford.
En 1972, S. Tekakwitha est envoyée en mission à la Jamaïque où elle restera pendant les vingt années suivantes. Elle travaille d’abord à la léproserie où elle a fait un peu d’enseignement ainsi que du travail de bureau. On lui demande également d’être Econome Régionale. Plus tard, elle va à Montego Bay où elle travaille au Centre d’auto-assistance de la Sainte Famille. C’est un quartier très pauvre, et en plus des compétences qu’elle partage entre le tutorat privé, la couture et le jardinage, "Tek" a l’idée d’un Club d’Epargne, afin que les gens puissent économiser un peu d’argent en toute sécurité, dans une banque.
Les Sœurs ouvrent un compte en banque pour le Thrift Club et font un « livret bancaire » où chaque dépôt ou retrait est strictement enregistré pour chaque adulte ou enfant qui a réussi à économiser quelques dollars ou même quelques centimes. Nous avons entendu dire que S. Tek marchait parfois sur la route pour se rendre à la banque avec deux cents dollars dans son sac, mais elle n’a jamais été volée. Elle était très respectée et les gens se rendaient compte que c’était l’argent de la communauté. D’autres Sœurs ont continué ces transactions après qu’elle ait quitté la Jamaïque.
En 1989, S. Tekakwitha est transférée de la communauté du mont Salem dans celle de Balaclava. En 1993, elle retourne une fois de plus aux États-Unis et en septembre est affectée à notre grande communauté du 62 Newton Street où elle rend des services communautaires et plus tard supervise la cuisine et devient co-directrice de la nouvelle équipe de gestion de cuisine en 1995.
En août 1997, S. Tek rejoint notre nouvelle communauté à Lawrence, Massachusetts où, de nouveau, elle s’engage dans l’enseignement et en même temps dans l’apostolat auprès des hispaniques.
En 1999, après avoir atteint l’âge où de nombreux Américains sont heureux de prendre leur retraite, S. Tekakwitha est prête à commencer un tout nouvel apostolat - dans le monde de la santé ! Elle suit un cours de quatre semaines pour se qualifier comme CNA (Assistante Infirmière diplômée). Elle vit dans la communauté d’Arlington et, l’année suivante, elle travaille trois jours par semaine à la maison de repos de la ville, tout en continuant à rendre des services communautaires, notamment la couture pour les Sœurs.
En février 2001, S. Tekakwitha retourne à Montego Bay en Jamaïque, cette fois pour être superviseure d’un hospice pour les malades du SIDA. Elle poursuit cet apostolat pendant les sept années suivantes. Elle laisse la responsabilité de superviseure en 2008 et retourne à Waltham, continuant de rendre service à la communauté, en particulier en cousant pour les Sœurs.
S. Tekakwitha rayonnait le calme et la douceur dans cette communauté - généreuse, observant tout ce qui se passait, avec un esprit rapide et des yeux pétillants ; toujours prête à rire. C’était une personne de contact ; les sœurs n’hésitaient pas à lui demander "une petite faveur."
A plusieurs reprises, au cours de sa vie, elle a souffert de graves maladies, cependant, elle en parlait peu. Mais maintenant, devenue plus fragile et commençant à souffrir de perte de mémoire, c’est quelque chose qui ne pouvait plus être caché. Le 7 septembre 2016, elle est admise à la Résidence Marillac à Wellesley Hills. C’est une des premières à avoir été placée dans leur nouvelle unité de soins de la mémoire. Il y a deux mois, après une chute, elle a été envoyée au Manoir St Patrick à Framingham, Massachusetts, pour des soins particuliers. Elle y mourut paisiblement dans l’après-midi du 13 mai 2020.
Dans la vie de Sœur Marie Tekakwitha, nous trouvons un très bel exemple de l’esprit mariste tel qu’il est décrit dans l’article 51 de nos Constitutions :
Marie n'eut pas d'autre désir
que de faire la volonté du Père
découverte au long de sa vie
et Elle coopéra de tout son être
à l'œuvre de son Fils.
Nous devons, nous aussi,
faire passer les intérêts du Seigneur avant tous les autres,
nous efforçant de discerner chaque jour sa volonté
et nous oubliant par amour pour Lui.
Avec notre reconnaissance à Marie,
Sœur Helen Muller, smsm Sœur Virginia Fornasa, smsm
Supérieure Régionale Secrétaire à la Communication