Sister Therese LaPointe (formerly known as Sister Mary DeLourdes)

Lista de hermanas fallecidas

Fallecida el 12/03/2020

Thérèse Marie LAPOINTE, née à Salem, Massachusetts, est l’une des cinq enfants d’Alfred Philippe Lapointe, de Van Buren, et de son épouse Marie Helen Pelletier, de Madawaska, tous deux originaires du Maine. Après ses études secondaires à Methuen, Thérèse travaille dans un bureau pendant huit ans avant de demander à entrer chez les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie. Elle commence le postulat à Lowell, MA, le 11 février 1952 à l’âge de 27 ans. Elle fait son noviciat à Bedford, en prenant le nom de "S. Marie de Lourdes" et elle prononce ses premiers vœux le 15 août 1954. Après la profession, elle est nommée dans la maison de Lowell, où pendant quatre ans elle rend des services communautaires.

En 1958, Thérèse est envoyée à Framingham dans (ce qui est alors) notre maison centrale et elle étudie pendant quatre ans au Collège du Sacré-Cœur à Newton, où elle obtient le certificat d’aptitude pédagogique. Au cours de ses études, le 15 août 1960, elle fait ses vœux perpétuels

Enfin, en 1962, Thérèse reçoit sa destination missionnaire et elle est envoyée à Bougainville, en PNG, connue alors sous le nom de Salomon du Nord. Elle commence à enseigner à l’école secondaire d’Asitavi. Dès les premières années, on reconnaît ses dons pour l’enseignement et ses facultés pour le leadership, et en 1966, elle devient directrice de l’école normale et supérieure locale de la communauté SMSM.

En 1969, la petite école normale d’Asitavi est fermée et fusionne avec celle de Kabaleo sur l’île de la Nouvelle-Bretagne Orientale. S. Thérèse et une autre Sœur y sont envoyées pour enseigner. Mais à peine un an plus tard, Thérèse est nommée Supérieure Régionale des SMSM. Elle doit retourner sur l’île de Bougainville et résider à Tubiana.

In 1974, after 12 years overseas, Sister Therese returned to the USA for her home leave and Long-Term Spiritual Renewal.  After some time of transition, she was ready for a new challenge.  She was transferred to the North American Province and was missioned to Peru in 1976. After a time in Lima for orientation and language learning, she was assigned to Tamshiyacu, a house near the Amazon River that served as a base community for those Sisters who were travelling by river boat to minister to people in villages along the way.  After some time, she returned to Lima where she was involved in catechetical ministry.

En 1974, après 12 ans outre-mer, Sœur Thérèse retourne aux États-Unis pour un congé en famille et le second noviciat. Après un temps de transition, elle est prête pour un nouveau défi. Transférée dans la Province d’Amérique du Nord, elle est envoyée en mission au Pérou en 1976. Après un séjour à Lima pour un temps d’adaptation et d’apprentissage de la langue, elle est nommée à Tamshiyacu, une maison près du fleuve Amazone qui sert de communauté de base aux Sœurs qui voyagent en bateau pour exercer leur apostolat dans les villages le long du fleuve. Après un certain temps, elle retourne à Lima où elle s’engage en catéchèse.

En 1980, Thérèse retourne aux États-Unis, et au cours des six années suivantes, assume diverses responsabilités dans la communauté du «62» - soit comme supérieure soit comme économe. Au cours de ces années, elle sera aussi Assistante Provinciale et Secrétaire de S. Elizabeth Bonia.

Enfin, en 1987, Thérèse commence un nouvel apostolat qu’elle continuera pendant les vingt-trois prochaines années : réceptionniste à Maristhill Nursing Home. Elle a son bureau près de la porte d’entrée de la maison où elle assure une présence accueillante. En 2006, elle écrit ce qui suit au sujet de cet apostolat :

Au cours des 18 dernières années, j’ai été réceptionniste à Maristhill Nursing Home à Waltham, Massachusetts. J’ai rempli diverses tâches à ce poste, mais le plus important, c’est l’occasion que j’ai eue d’écouter et de parler avec les familles des résidents. J’ai constaté que de nombreux membres de ces familles sont stressés par des sentiments de culpabilité, parce qu’ils ne peuvent plus prendre soin de leurs proches à la maison. Et je pense qu’un mot d’encouragement, de compassion et une présence d’écoute, de compréhension et de soutien, peut faire beaucoup pour soulager leurs souffrances. Ces mots de l’Écriture : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» (Mt 25,40) me remplissent de joie. En effet, je peux continuer à servir mon Seigneur et mon Dieu de cette façon.

S. Thérèse est une femme de foi, pleine de joie et toujours dévouée au service des autres. Durant quatre années, de 2005 à 2008, elle a deux semaines de vacances annuelles à Maristhill, et elle les passe dans le New Hampshire, comme bénévole auprès des garçons du camp d’été des Frères Maristes

En 2011, sa mémoire commence à lui faire défaut et elle doit prendre sa retraite à Maristhill. Le personnel organise une belle fête pour lui dire adieu. En septembre de la même année, elle entre dans Centre de soins de santé Bethany à Framingham, avec les sœurs Rufina et Lucille. A plusieurs reprises, elle reviendra à Maristhill pour rendre visite à son frère, le Frère Leo, qui y réside et elle sera là pour ses funérailles en août 2013.

Les toutes dernières années de sa vie ne manquent pas de moments de souffrances physiques et morales, comme la vie de Jésus, et celle de sa patronne, Thérèse de Lisieux. C’est une digne disciple de cette grande sainte, une femme aimante et joyeuse qui réalise l’œuvre missionnaire que Thérèse de Lisieux aurait souhaité pouvoir faire. 

Pour nous tous qui avons connu Thérèse, c’est elle qui nous viendra à l’esprit chaque fois que nous penserons à une sœur qui était en vérité

« …joyeusement donnée à Dieu
pour son Royaume
selon l’esprit de Marie. » ” (Constitutions SMSM n°23)

Avec notre reconnaissance à Marie,

Sœur Helen Muller, smsm                                                      Sœur Virginia Fornasa, smsm

Supérieure Régionale                                                              Secrétaire aux Communications