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Sr Marie Cecile de Mijola

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Fallecida el 25/11/2019

SŒUR MARIE CECILE DE MIJOLLA

SMSM Sisters

Née :                2 août 1927

Profès :            9 mars 1953

Décès :            25 novembre 2019

 

Sœur Marie Cécile de Mijolla, en religion Sœur Marie Ludovic, est née le 5 août 1927, au Puy en Velay, en Haute-Loire, dans une famille de six enfants dont elle est la seconde. Sa sœur aînée et sa sœur cadette ont été fidèles à correspondre avec elle jusqu'à la fin.

 

C'est à Marseille qu'elle a passé ses premières années. Même si elle a fait ses études secondaires à l'école des Sœurs de St Joseph du Puy, elle a choisi les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie pour répondre à l'appel du Seigneur à être religieuse missionnaire.

Le 9 mars 1953, elle fait sa première profession religieuse au noviciat de Ste Foy les Lyon. Après un temps d'enseignement en France, elle a été envoyée à la mission d'Hydra, en Algérie. Puis le 8 novembre 1958, elle embarque à Marseille sur le Calédonien pour l'Océanie, elle arrive en Nouvelle-Calédonie le 20 décembre 1958. D’abord nommée à La Foa, elle s'occupe du jardin d'enfants et le 9 mars 1959 elle y fait ses vœux perpétuels.

En 1960, elle va à Bourail pour enseigner à l'école St Joseph. Puis, en 1963, elle devient directrice de l'école secondaire Marie Reine Thabor. En 1964, elle a été transférée à la mission de Tyé sur la côte Est, mais pour des raisons de santé, elle a dû se reposer à Mont-Mou quelques mois avant de partir en Nouvelle-Zélande pour améliorer son anglais. En 1966, elle retourne à Bourail pendant six mois avant de retourner en Nouvelle-Zélande pour faire le second noviciat. En août 1967, Sœur Marie Cécile part en France pour une visite en famille et de là à Rome.

Au Généralat des Pères Maristes, à Monte Verde, sous la direction du Père Jean Coste SM elle a commencé son travail sur l'histoire de la congrégation. Au début, elle a fait des recherches sur les lettres de nos pionnières qui montraient les éléments de base de notre charisme Missionnaire, Mariste et Religieuse. Ce travail fut très précieux pendant le chapitre général spécial de 1971 durant lequel on a rédigé une version préliminaire denos Constitutions. Elle a alors produit Nos Pionnières à partir de leur correspondance de 1836 à 1885. Ces quatre volumes sont des extraits des lettres de nos Pionnières et sur nos Pionnières et partagent nos origines avec toute la Congrégation. En 1987 le 5ème volume a été édité.

Passionnée par ce travail, Sœur Marie Cécile a tout documenté avec un soin méticuleux comme on le voit dans son livre sur l'histoire de la congrégation de 1845 à 1931 Origines des Sœurs Missionnaires de la Société de Marie 1845-1931 publié en 1980 en français et en 1984 en anglais. Toutes les jeunes sœurs et les moins jeunes ont été ravies que notre histoire compliquée soit si clairement expliquée.

En 1982-1984, elle suit les cours de l'YPER à Lyon puis retourne en Nouvelle-Calédonie pour animer le service catéchétique et le service pastoral du diocèse; plus tard, elle a travaillé à la librairie catholique et au centre de ressources catéchétiques près de la cathédrale. Elle a également donné des conférences sur la vie de nos premières sœurs lors de rassemblements à Mont-Mou, ouverts à tous,

En 1997, elle publie son autre livre Une Lyonnaise, Marie Françoise Perroton, (1796-1873) Missionnaire en Océanie. Pour beaucoup d'entre nous c'est la découverte de ce qu'a été notre Pionnière depuis sa naissance, et sa relation avec Pauline Jaricot, la mère de cette dernière est la marraine de baptême de Marie Françoise, jusqu'à sa vie missionnaire à Futuna avec ses joies et ses essais.

En 2008, Sœur Marie Cécile, en collaboration avec Sœur Amélie Tufale pfm, publie le livre Une Vendéenne au bout du monde : Sœur Marie de la Croix, (1831-1908) Missionnaire en Nouvelle-Calédonie - un trésor pour nous SMSM qui nous a permis d'approfondir ce qu'était la vie de notre aînée en Nouvelle-Calédonie ainsi que toute l'œuvre de Marie en Océanie. Nous sommes très reconnaissantes à Sœur Marie Cécile pour cet héritage qu'elle nous laisse et qui lui survivra.

Au fil du temps, sœur Marie Cécile est devenue de plus en plus sourde et, en un sens, isolée par sa surdité, une grande souffrance pour elle qui aimait communiquer et qui aimait la musique. Elle a conservé son merveilleux sens de l'humour et son côté rebelle. Depuis 2015, elle profite de la maison de Nazareth au Mont-Mou. Ce temps de repos était aussi celui de la prière pour Sr Marie Cécile. Ses visites quotidiennes à la Vierge du Mont-Mou, à l'arrière de la propriété, ont montré combien elle aimait Marie. Elle a également pris le temps de se détendre et a été fidèle à ses mots croisés et à ses mot flèchés jusqu'à ses derniers jours.

En mai de cette année, sa santé s'est détériorée et elle a dû être hospitalisée. Là, elle a reçu le sacrement des malades, avec pleine connaissance et dans la joie. Depuis son retour à la maison, elle attendait la rencontre avec le Seigneur. Elle le voulait vraiment, à tout moment sa prière était si simple: "Seigneur, viens me chercher". Enfin, le lundi soir 25 novembre 2019, après avoir reçu la communion pendant l’office des Vêpres, vers 17h30, elle s'est endormie paisiblement dans le Seigneur.

Nous rendons grâce à Dieu pour la façon dont Sœur Marie Cécile a vécu si profondément sa vie religieuse mariste et missionnaire.