Sister Mary Hermine Deveau

Lista de hermanas fallecidas

Fallecida el 13/05/2016

S. Hermine DEVEAU, smsm

(Ex S. Mary Hermine)

20octobre 1915 – 13 mai 2016

Hermine Deveau, née en 1915, est l’aînée d’une famille de dix enfants, deux garçons et huit filles. Ses parents, Odilon Deveau et Laura Lajoie sont nés dans la Plantation de Cyr à Van Buren, au Maine et ont élevé là leurs enfants. S. Hermine a écrit :

“Mes souvenirs d’enfance sont heureux avec les concessions mutuelles inhérentes à une famille nombreuse. Ce que j’ai le plus appris de mes parents et ce que j’ai fait mien, est peut-être, un profond esprit de foi. Nous étions une famille de fermiers travaillant dur et c’était une lutte pour survivre à la saison des récoltes...

A l’adolescence, j’ai été grandement influencée par les sœurs du Bon Pasteur, les Pères Maristes et une amie proche, avec qui je pouvais partager mes aspirations les plus profondes. Ces amitiés m’ont aidée à confirmer ma vocation à être une Sœur Missionnaire Mariste dès l’âge de 17 ans.”

Hermine entre chez les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie à Bedford (Massachusetts) le 8 septembre 1933. Elle prononce ses premiers vœux le 8 septembre 1936 et puis rend des services communautaires à Bedford et à Boston. Quatre ans plus tard, juste après ses vœux perpétuels (le 8 septembre) elle part pour les Missions, le 17 septembre 1940. Elle arrive à Villa Maria, à Sydney, le 1er novembre 1940. Au cours de la seconde guerre mondiale, il n’était pas possible pour les sœurs de rejoindre leurs destinations pour les îles du Pacifique et S. Hermine doit rester en Australie pendant plus de cinq ans.

Après avoir aidé à la cuisine de Villa Maria à Sydney, S. Hermine suit une formation d’enseignante à Singleton de 1941 à 1943, et obtient un certificat d’aptitude à l’enseignement élémentaire. Elle enseigne pendant un an à Sydney et va ensuite à Waratah en Australie, où elle fait l’école d’infirmières de 1944 à 1946. Comme, à l’époque, de nombreuses sœurs sont censées faire à la fois de l’enseignement et des soins infirmiers dans les missions isolées dans le Pacifique, elle est ainsi bien préparée.

La Sœur arrive enfin aux îles Salomon en avril 1946, moins d’un an après la fin de la guerre dans le Pacifique. Au cours des dix prochaines années, S. Hermine sert à la fois comme infirmière et enseignante à Visale, Tangarare, Buma, Rokera et Wainoni Bay.

En 1956, S. Hermine est rappelée aux Etats-Unis pour participer au « Second noviciat » à Framingham, Massachusetts. Par la suite, elle reste à Framingham, alors notre maison centrale, au service de la communauté. En 1962, elle est transférée à Bedford, peu de temps avant que le noviciat soit déplacé de là à Waltham. A Bedford et ensuite à Waltham (de 1966 à 1968), S. Hermine rend service en communauté et assure la catéchèse dans les paroisses locales.

En 1968, S. Hermine se porte volontaire pour aller en Hollande avec une de nos sœurs qui y était seule et malade. Tandis qu’elle est là, elle travaille comme assistante infirmière à la maison de retraite de Winssen.

De retour aux Etats-Unis en 1971, S. Hermine est bientôt envoyée à Hawaï, où nos sœurs s’occupent des tâches domestiques au séminaire St Etienne à Kaneohe.

En 1973, elle retourne au Massachusetts et commence sa longue association avec Maristhill Nursing Home. Pendant plusieurs années, elle reste là comme aide-infirmière à temps plein.

En 1987, toujours prête à rendre service partout où c’est nécessaire, S. Hermine répond à une demande d’aide à Samoa. En apprenant sa mort, plusieurs sœurs qui l’ont connue au cours de ces années ont écrit pour dire ce que sa présence signifiait pour elles :

Je me souviens de sœur Hermine à Savalalo... exerçant sa bienveillante hospitalité à quiconque venait à Savalalo : les enfants de l’école, les parents, les prêtres et les sœurs des « stations » extérieures d’Upolu et de Savaii. Savalalo était le point de rencontre pour tous les missionnaires extérieurs à Apia, venant en ville pour des affaires. Là, tout le monde recevait un accueil formidable de S. Hermine. Puis elle faisait en sorte que les visiteurs aient à boire et à manger avant de repartir vers leurs missions respectives, en bus ou en bateau. (S. Vitolia)

… Son âge et le fait de ne pas savoir ou de ne pas être très familière avec la langue samoane et la culture à l’époque, ne l’ont pas dissuadée d’être qui elle était, et le service qu’elle rendait à tout le monde – la présence joyeuse d’une simple personne aimante, « une autre Marie » au milieu de nous. … J’ai beaucoup apprécié et attaché une grande valeur à l’amour, au soutien et à l’amitié que j’ai partagés avec elle pendant sa mission ici à Samoa. (S. Emanuela)                                                                    

En 1990, S. Hermine est de retour à Waltham dans la communauté de Grove Street et continue en tant que bénévole à Maristhill. Elle rend aussi des services communautaires et est engagée à la paroisse dans la pastorale des malades pour porter la communion.

Son âge et les infirmités augmentant, S. Hermine s’installe à la résidence de Marillac à Wellesley Hills, en 2005. Tant qu’elle peut, elle visite régulièrement les malades dans la résidence Elizabeth Seton, la maison médicalisée voisine. Enfin, en octobre 2014, elle revient à Maristhill Nursing Home, où elle a servi si longtemps, mais cette fois en tant que résidente. C’est là qu’elle meurt paisiblement dans l’après-midi du 13 mai 2016.

Sœur Hermine, vous nous avez donné le magnifique exemple d’une vie au service des autres, fidèle et bienveillante "dans l’esprit de Marie". Puissiez-vous entrer maintenant dans la joie de Jésus et de Marie et de tous les êtres chers qui sont partis avant vous.

Avec reconnaissance à Marie,

Sr. Claire Rheaume smsm                                           Sr. Virginia Fornasa smsm

Supérieure Régionale                                                  Secrétaire aux Communications